27févr. 2022 - Découvrez le tableau "Dans un recoin de ce monde" de ~linacarletti~ sur Pinterest. Voir plus d'idées sur le thème le monde, hiroshima, film d'animation.
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. Le Pays Basque est un territoire varié qui regorge d’activités et de sites à découvrir. Nous avons compilé ici une liste des sites incontournables pour vous présenter les choses à voir absolument» et pour vous aider à préparer votre séjour dans la région. La Mecque Basque de l’art et du design La vieille ville de Bilbao Musée Guggenheim – 1 attraction touristique de Bilbao Le beau métro de Bilbao Bilbao est au cœur des animations du Pays Basque, c’est également la ville la plus grande et plus cosmopolite de la région. L’attraction première de Bilbao reste sans conteste, le Musée Guggenheim. Ce bâtiment impressionnant conçu par Frank Gehry est considéré comme l’un des plus importants édifices de l’architecture contemporaine. Sa construction a marqué un tournant décisif dans l’histoire de Bilbao. Au cours des dernières décennies, la ville a vécu une importante transformation. Les vieux bâtiments industriels en déclin le long de la rivière ont été détruits pour laisser place au nouveau Bilbao. Un nombre incalculable d’architectes de renommée internationale ont peu à peu laissé leur empreinte dans la ville. Aujourd’hui, au-delà du Musée Guggenheim, un système de métro intemporel a été conçu par Sir Norman Foster, un aéroport et un pont ont été créés par l’architecte espagnol Santiago Calatrava et un complexe innovant La Alhondiga a été imaginé par Philippe Starck. Et la liste des bâtiments emblématiques ne s’arrête pas là. Tout comme le reste du Pays Basque, Bilbao est en constante évolution. Alors que la ville s’ouvre à la modernité, elle ne ferme pour autant pas son passé, et les traces de l’ancien Bilbao sont toujours bien visibles. Quels que soient vos centres d’intérêts la gastronomie aux saveurs Basques, la culture Basque, le shopping, la vie nocturne, etc. vous pourrez en profiter pleinement à Bilbao. Ville majestueuse du Golfe de Gascogne Vues de la ville, Mont Igueldo La vieille ville de San Sebastian Balustrade à la Plage la Concha Saint-Sébastien Donostia en basque ou San Sebastián en espagnol, est une ville splendide avec de somptueuses plages et une scène culinaire impressionnante. La ville connait un grand essor pendant la Belle Epoque lorsque la reine Maria Cristina y installe sa villégiature. Depuis, Saint-Sébastien attire une population aisée, adepte des plages en quête de soleil et de raffinement. Et ce n’est pas étonnant. La plage principale de la ville appelée La Concha, est de loin la plus belle plage urbaine d’Europe. Les demeures luxueuses ainsi que le spa réputé La Perla La Perle se succèdent le long de La Concha, et sa promenade bordée d’une balustrade blanche sculptée est devenue le symbole de la ville. Et comme si cela ne suffisait pas, la ville compte deux plages de plus, dont l’une est très populaire auprès des surfeurs. Ces dernières années, Saint-Sébastien s’est faite remarquée par les critiques positives pour sa gastronomie. La ville possède 16 établissements étoilés Michelin dont 9 restaurants – elle peut notamment se vanter d’avoir plus d’établissements étoilés par habitant que le reste du monde excepté Tokyo. Le restaurant Mugaritz a été placé en 7 position au classement mondial classement des 50 meilleurs restaurants au monde en 2019. Saint-Sébastien est perçue, à bien des égards, comme étant un petit Paris, excepté bien évidement pour son côté basque. Saint-Sébastien est également célèbre pour ses pintxos. Et le meilleur endroit pour les déguster se trouve dans la Parte Vieja quartier historique. Cet ancien centre-ville charmant est réputé pour avoir la plus importante concentration de bars au monde. Le Pintxo y est roi et la cuisine y est prise très au sérieux. Le centre politique et historique du Pays Basque "Guernica" de Pablo Picasso – reproduction Arbre de Guernica Vendeur au Marché de Guernica Guernica est célèbre dans le monde entier grâce à la peinture de Pablo Picasso du même nom. Les événements de 1937 laissant la ville bombardée, ont inspiré Picasso pour son œuvre d’art la plus connue. Les bombardements des forces aériennes allemandes et italiennes ont fait de nombreuses victimes et ont complètement décimé la ville. La destruction de la ville de Guernica fut commandée par Francisco Franco dans le but de renverser le gouvernement républicain durant la Guerre Civile d’Espagne. Son importance à la fois politique et historique, fut l’une des raisons pour lesquelles la ville de Guernica fut la cible des bombardements. L’Arbre de Guernica existe toujours et marque, sous ses branches, le lieu où l’on accorda l’autonomie au peuple basque pendant le Moyen-âge. A côté de l’arbre se trouve la Casa de Juntas, siège des Assemblées de Biscaye, site où les chefs politiques se sont retrouvés au fil des années pour décider du sort de la population basque. L’arbre et la Casa de Juntas symbolisent les événements historiques importants tels que le mouvement de l’indépendance basque. Guernica possède également deux musées, le Musée Euskal Herria et le Musée de la Paix. Si la culture et la politique basque vous intéressent, alors une visite de la ville de Guernica s’impose. Et pour terminer sur une note plus légère, Guernica accueille tous les lundis, l’un des marchés les plus importants de tout le Pays Basque. La beauté authentique basque Saint-Jean-de-Luz – Entrée du port Espelette – Ambiance sur la Rue Xerri Karrika Saint-Jean-Pied-de-Port – Vieille ville La partie française du Pays Basque possède une multitude de villages et de villes au charme authentique. La majorité d’entre eux sont éparpillés à l’intérieur des terres et au cœur des collines verdoyantes de la campagne, et ne comportent souvent qu’une ruelle ou deux. Saint-Jean-de-Luz, étant située sur la côte, fait partie des exceptions. C’est un village au style unique alliant architecture ancienne traditionnelle basque à l’image de ce que l’on peut trouver à l’intérieur du pays, et demeures luxurieuses d’influence française. L’histoire de la ville a façonné son apparence au 17ème siècle, son port de pêche, l’un des plus importants de France, se convertit en un repère de corsaires basques, pillant sans scrupule toutes les richesses des environs. L’architecture exceptionnelle que l’on peut apercevoir encore aujourd’hui, témoigne de cette époque-là. Aujourd’hui, Saint-Jean-de-Luz est une petite station balnéaire calme qui accueille familles et couples souhaitant se relaxer au soleil tout en allant à la découverte de l’histoire de cette charmante bourgade. Dans l’arrière-pays, le bourg d’Espelette fait partie des plus beaux villages. Ses petites ruelles reflètent parfaitement l’architecture des maisons basques, dont la plupart se caractérisent par des ribambelles des fameux piments d’Espelette, premier produit exporté du village. Ces piments séchés suspendus aux façades des maisons, sont devenus le symbole du village tout entier. Vous aurez plaisir à vous balader à travers les rues en observant cette unique tradition. De temps à autres, vous pourrez entrer dans les boutiques qui ne vendent pas seulement les piments mais également d’autres produits locaux tels que du chocolat ou du fromage. En continuant votre visite encore plus au cœur du Pays Basque français, vous arriverez à un autre très beau village, celui de Saint-Jean-Pied-de-Port. Très bien conservé et encerclé par des collines verdoyantes, ce village fera le bonheur des amateurs de randonnées et de ceux qui cherchent la solitude et la relaxation. Saint-Jean-Pied-de-Port est un village fortifié qui possède plusieurs entrées, la plus connue étant la Porte Saint-Jacques qui a été inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO en 1988. Le village est également célèbre pour être le point de départ des nombreux pèlerins qui empruntent le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Ce chemin est également listé au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Des plages pour tous les goûts Plage de Zumaia Plage de Laga, Réserve de la biosphère d'Urdaibai La côte basque est peuplée de plages, elles sont tellement nombreuses que nous ne pouvons pas toutes les énumérer ici. En revanche, peu importe le type de plage que vous cherchez, qu’il s’agisse d’une plage de centre ville, une plage sauvage et isolée ou un compromis des deux, vous trouverez votre bonheur. Plages de Laga & Laida - Situées au cœur de la Réserve de la Biosphère d’Urdaibai, ces deux plages font partie des plus belles du Pays Basque. Laida est particulière du fait de sa situation géographique elle se trouve au milieu d’un estuaire et change selon les marées, révélant plus ou moins ses bancs de sable. Lekeitio - Un petit village dont les plages à l’eau transparente et turquoise sont uniques. L’accès à une île se situant au milieu de la baie peut se faire à pied à marée basse. Hendaye - Une longue plage de sable de 3 km située à la frontière franco-espagnole. Biarritz - Une station balnéaire huppée, très populaire auprès des surfeurs. Il s’agit de la version basque-française de Saint-Sébastien. San Sebastian - La plage principale de la ville, La Concha, est considérée comme l’une des plus belles plages urbaines au monde. Saint-Jean-de-Luz - Une petite station balnéaire avec une baie tranquille et une vieille ville magnifique. Adaptée pour les familles avec de jeunes enfants. Zarautz - Une destination de vacances qui abrite la plus longue plage du Pays Basque espagnol et qui est réputée pour ses superbes vagues attirant les surfeurs du monde entier. Des vins de prestige Rempart de Laguardia Façade de la cave à vin Ysios La Rioja est synonyme de vin espagnol et pour cause. Bien qu’il y ait en général de très bons vins en Espagne, la majorité des meilleurs vins provient sans aucun doute de La Rioja. Cette région est divisée en trois parties Rioja Alta, Rioja Baja et Rioja Alavesa. Seule la Rioja Alavesa est située dans le Pays Basque. Bien que l’Alavesa comporte l’essentiel des points d’intérêts, vous pouvez aussi visiter la totalité de la région de la Rioja si vous êtes amateur de vin, car chaque région produit un vin à caractère unique. Les vins de La Rioja sont des vins de haute qualité, ils sont par ailleurs notés à plus de 90 points selon Robert Parker, critique de référence en matière d’œnologie au niveau mondial. Non seulement le vin est excellent, mais la région recèle de beaucoup d’autres choses à découvrir, comme Laguardia, petite ville fortifiée au sommet d’une colline en plein cœur de la Rioja Alavesa. La ville était autrefois un point militaire stratégique et c’est pour cette raison que des tunnels et des caves ont été construits en-dessous des maisons. Une fois leur rôle militaire accompli, ces caves, qui s’avéraient réunir les conditions parfaites pour la production de vin, furent utilisées par les villageois en ce sens, et le reste appartient à l’histoire. De nos jours, plusieurs établissements viticoles utilisent encore ces caves et il est possible de les visiter; c’est comme si l’on remontait le temps avant que les installations ultramodernes ne règnent, lorsque les produits étaient encore faits de façon artisanale. En deux mots, une visite de Laguardia est incontournable. Dans la région, vous trouverez des centaines et des centaines de bodegas » caves, certaines très traditionnelles, d’autres plus modernes. Vous pourrez visiter certaines bodegas modernes comme la Ysios Bodega de Santiago Calatrava ou encore la Marques de Riscal Bodega, conçue par Frank Gehry. Une ambiance portuaire reposante & une gastronomie exceptionnelle Porte de Santa Maria et muraille médiévale Quartier de la Marina Sardara – Coquilles Saint-Jacques Le village d’Hondarribia Fontarabie en français se situe sur la côte basque, juste à la frontière entre la France et l’Espagne. Il regorge de maisons aux balcons de bois soigneusement peints de couleurs vives. L’architecture se caractérise par une sorte de mélange entre les styles basques espagnols et basques français et est particulièrement intéressante. Au-delà d’être une ville agréable à explorer, Hondarribia accueille quelques uns des meilleurs restaurants du Pays Basque et est rapidement devenu le paradis des foodies. La ville abonde d’un nombre incalculable de restaurants et bars exceptionnels – en réalité, certains d’entre eux font partie des meilleurs de la région. Si vous êtes intéressés par la gastronomie basque, votre séjour ne sera pas complet tant que vous ne passerez pas par Hondarribia. La ville fortifiée bien préservée, l’ambiance portuaire relaxante et la cuisine prestigieuse font de cette petite ville balnéaire, notre coup de cœur de la région. Une île d’une sublime beauté Vues de San Juan de Gaztelugatxe San Juan de Gaztelugatxe, qui signifie le rocher château » en basque gaztelu » = château, aitz » = rocher, est un must’ lors de votre visite au Pays Basque. C’est une île d’une sublime beauté située au large du Golfe de Biscaye. Le panorama depuis et tout autour de l’île est simplement magnifique. L’accès à San Juan de Gaztelugatxe se fait depuis un pont en pierre construit par l’homme. Ce pont se transforme rapidement en un étroit passage de 241 marches et zigzag jusqu’au sommet du rocher. Tout en haut de l’île se trouve une minuscule chapelle dédiée à Saint-Jean-Baptiste. L’histoire de l’île intrigue les visiteurs. Au fil des siècles, l’île abrita un convent, servit de prison pour les sorcières basques pendant l’Inquisition Espagnole, fut utilisée comme poste de défense pour les seigneurs de Biscaye et fut mise à sac par Sir Francis Drake. Des vignobles qui surplombent l’océan Nagusia Kalea - Rue principale de Getaria Vues sur Getaria et ses vignobles Poisson grillé et une bouteille de txakoli Getaria est un charmant village de pêcheurs, niché entre deux superbes plages et une petite île, et installé sur le flan des collines vertes et vallonnées de la région du fameux vin d’appellation d’origine getariako txakolina ». Le txakoli est un vin blanc fruité, jeune et quelque peu pétillant, qui est produit au cœur d’uniques vignobles qui donnent directement sur l’océan. Bien que le txakoli se produise depuis des siècles la première allusion remonte à 1520, il n’est devenu populaire qu’au cours de ces dernières années, pas seulement au Pays Basque mais également dans le monde entier. Certaines caves de txakoli offrent des visites guidées, d’autres des dégustations uniquement. En revanche, toutes proposent la vente directe. Mais c’est en dégustant une bonne bouteille accompagnée d’un poisson fraichement pêché et grillé au charbon de bois dans les nombreux restaurants du port, que vous profiterez réellement de l’expérience unique du txakoli. Rien n’est plus agréable que d’allier cuisine raffinée et vin de qualité, c’est la raison pour laquelle nous apprécions autant Getaria. La ville a également d’autres attraits, notamment si vous êtes amateurs de mode. Getaria est la ville d’origine de l’illustre designer Cristobal Balenciaga, né en 1895, véritable innovateur et respecté dans tout le monde de la mode pour ses techniques et son perfectionnisme. Le Musée Balenciaga qui a ouvert en 2011 au Palais Aldamar, présente aujourd’hui ses nombreuses créations de haute-couture. Une énergie intense L'encierro pendant San Fermin Géants en face de l'Hôtel de Ville de Pampelune Les Fêtes de San Fermin plus connues sous le nom des Fêtes de Pampelune et ses légendaires courses de taureaux ou encierros en espagnol, attirent chaque année plus d’un million de visiteurs à Pampelune. Les Fêtes commencent le 6 juillet à midi avec le txupinazo », un petit feu d’artifices tiré depuis le balcon de la mairie. Tout au long de la semaine des Fêtes de San Fermin, la ville de Pampelune est envahie par les festayres venus du monde entier, tous vêtus d’un tee-shirt blanc et d’un foulard rouge. Les activités et événements des Fêtes se caractérisent par des concerts, des compétitions de sports traditionnels, de la musique et des danses basques, des spectacles nocturnes de feux d’artifices, etc. Mais l’événement le plus marquant des Fêtes est, sans aucun doute, la course de taureaux appelée encierro ». Cette tradition, immortalisée dans le livre d’Ernest Hemingway Le soleil se lève aussi », a lieu chaque matin à 8h entre le 7 et le 14 juillet. Les participants sont poursuivis par six taureaux sur environ 800 mètres jusqu’à ce qu’ils atteignent l’arène, ou la plaza de toros en espagnol. Il s’agit d’une activité très dangereuse qui demande une préparation tout au long de l’année, bien que certains décident d’y participer à la dernière minute, ayant probablement été tentés la veille, l’alcool aidant. Tout cela fait de cette course une épreuve très dangereuse qui a malheureusement fait 15 victimes depuis 1924. L’encierro est toutefois une tradition unique extrêmement populaire qui vaut la peine d’être vue au moins une fois dans sa vie. Le charme du Pays Basque français Le Quartier Grand Bayonne - Bayonne Le Quartier Petit Bayonne - Bayonne La Grande Plage - Biarritz Plage du Port-Vieux - Biarritz Biarritz et Bayonne ne sont qu’à 8 petits kilomètres l’une de l’autre, mais ce sont deux villes bien distinctes. Nous les avons regroupées ici car si vous visitez l’une d’entre elle, vous devriez également prendre le temps de visiter l’autre, vous ne le regretterez pas. BiarritzLa ville est célèbre pour ses plages, sa thalassothérapie et sa culture surf. C’est une ville où restaurants chics et spas vivent en harmonie avec les surf shops et les pizzerias à l’ambiance décontractée. Lorsque l’Impératrice Eugénie, femme de Napoléon III, construisit son palais résidentiel d’été en bord de mer, Biarritz fut à jamais transformé. Le petit port de pêche à la baleine se convertit en une destination touristique pour l’élite française. Aujourd’hui, la ville regorge de maisons de vacances haut-de-gamme. Cependant l’ambiance de Biarritz se caractérise par un style de vie décontracté apporté par le milieu du surf, bien ancré dans l’âme de la ville. Ce contraste intéressant fait de Biarritz une ville unique et charmante. BayonneChaque année, plus d’un million de personnes se rend à Bayonne pour l’un des plus gros événements festifs français, les Fêtes de Bayonne. Elles sont similaires aux Fêtes de San Fermin à Pampelune, durant lesquelles les taureaux jouent un rôle important dans le planning des festivités tout au long de la semaine. Le reste de l’année, Bayonne est plutôt calme et reposante. Cette ville pittoresque allie architecture basque et française, à l’influence gothique de part son immense cathédrale et son cloitre datant du 13ème siècle. Côté culinaire, une visite des ateliers de fabrication du chocolat ou une dégustation de jambon de Bayonne sont fortement conseillées. Montagnes, collines vertes & désert Le sommet du Mont Anboto Nacedero del Urederra – Sources de la rivière Urederra Le Pays Basque est de façon générale faiblement peuplé. Hormis les villes et villages, la vie basque se résume à une vie de ferme, connue sous le nom de baserri en basque. Qu’ils s’occupent d’un troupeau de moutons, qu’ils pratiquent l’élevage de bétail ou produisent du fromage, les Basques des baserris ont un fort attachement à leur terre. Une terre abondante en merveilles de la nature et en parcs naturels préservés. En visitant la région, vous profiterez non seulement de la beauté des parcs mais il n’est pas impossible que vous croisiez un berger basque avec son troupeau ou tombiez sur des petits poneys sauvages basques pottokas. Nous avons listé ci-dessous quelques uns de nos parcs préférés. Urkiola - Ce parc naturel est situé au cœur d’une chaine de montagne dont le point culminant, l’Anboto, se trouve à 1331m. Des chemins de randonnée vous emmènent au sommet de l’Anboto et de plusieurs autres sommets moins élevés. Les points de vue sont exceptionnels. Urbasa-Andia - L’attrait principal de ce parc est le Nacedero del Urederra, aux sources de la rivière Urederra. Un chemin longe la rivière et vous plonge au cœur d’une forêt où se succèdent des piscines naturelles d’une eau bleue claire aboutissant sur une cascade. La couleur de l’eau est tout simplement incroyable et parait surréaliste. Bardenas Reales - Il fait partie des rares et uniques déserts d’Europe, c’est également l’un des plus impressionnants. Les formations géologiques sont uniques et offrent un paysage époustouflant. Vous pourrez explorer le parc en voiture, à pied ou même à vélo pour aller à la découverte de ses moindres recoins. Le Petit Train de la Rhune à Sare - Ce charmant petit train fonctionne depuis plus de 90 ans et emmène les visiteurs au sommet de La Rhune à 905 mètres d’altitude pour admirer la vue à 360° qui surplombe le Pays Basque et l’Océan Atlantique. Idéal pour ceux qui souhaitent bénéficier de la vue sans avoir à escalader la montagne. Ruta del Flysch - Si vous êtes amateurs de longues randonnées, la Ruta del Flysch est faite pour vous. Le sentier longe le littoral entre les villages de Deba et Zumaia et offre une vue spectaculaire sur les formations rocheuses, strates de grès et d’argile. Il s’agit, selon nous, de la plus belle randonnée de tout le Pays Basque.
Emily in Paris, disponible sur Netflix depuis le 2 octobre, est actuellement la série dont tout le monde parle et Lucas Bravo en est l'un des grands ambassadeurs. A 32 ans, le jeune acteur s'offre son premier grand rôle dans une production internationale créée par Darren Star, l'homme derrière Sex and The City. Rien que ça. Il y interprète Gabriel, le voisin beau gosse qui va faire chavirer le coeur d'Emily, une jeune Américaine jouée par Lily Collins qui déménage à Paris pour sa carrière. Un personnage qui pourrait sembler très secondaire dans la série mais qui se révèle au fil des épisodes comme l'un des plus attachants qu'elle ait à offrir. Loin d'être une simple coquille vide, Gabriel est en réalité un personnage très ambitieux qui n'aime pas qu'on lui dicte la direction que doit prendre sa vie. Actuellement en tournage à Budapest pour l'adaptation au cinéma du roman de Paul Gallico Mrs Harris Goes to Paris, aux côtés de Isabelle Huppert et Lambert Wilson, Lucas Bravo nous a accordé un peu de son temps pour évoquer avec lui sa jeunesse dans l'ombre d'un père footballeur c'est le fils de Daniel Bravo, ses ambitions en tant qu'acteur et son ressenti face aux nombreuses critiques à l'égard de Emily in êtes-vous arrivé dans le casting de Emily in Paris ?Tout simplement via un casting. On entend un peu parler de ces choses-là quand on est acteur, je savais que Darren Star voulait produire une série qui se passait à Paris. C’était quelque chose d’incroyable parce que je suis moi-même fan de Sex and The City, que j’avais vu intégralement au moins deux ou trois fois. J’adore sa vision du monde, ce côté léger qui n’est pas forcément réaliste mais qui permet de s’évader, de vivre un peu de romance, de mélancolie et de fashion. J’étais assez curieux de voir comment il allait filmer Paris. J’ai passé plusieurs castings, ça a été un très long processus. Darren Star, ndlr voulait être sûr de faire le bon choix. Il m’a vraiment testé, j’ai passé cinq ou six auditions. Certaines se sont bien passées, d’autres ont été plus compliquées… J’ai rencontré Lily au Lutetia un hôtel dans le 6ème arrondissement de Paris, ndlr. Une semaine après, on m’a appelé pour me dire que j’étais avez tout de suite passé une audition pour jouer Gabriel ?Oui, ça s’est fait d’entrée de y avait une attirance naturelle vis-à-vis de ce personnage ?Non, je n’avais pas forcément le choix. Dans un projet d’une telle ampleur, j’ai pris ce qu’on m’offrait et j’étais juste content de passer une audition. Il s’est avéré que c’était Gabriel et tant mieux parce que c’était un personnage qui me parlait. La presse américaine me demande souvent ce qui m’a poussé à accepter ce rôle mais la question c’est plutôt de savoir ce qui a poussé Darren à me vouloir dans sa série. Je n’avais pas vraiment mon mot à dire, mais c’est un personnage qui me parlait beaucoup donc j’étais assez effectivement un personnage très attachant, qui essaye de tracer son propre sillon dans le milieu de la restauration et qui veut rester libre de ses choix. Y a-t-il un peu de vous dans ce personnage ? On sait que vous avez fait des petits boulots avant de devenir acteur, notamment j’ai mis beaucoup de moi en Gabriel. Darren Star est quelqu’un de connu pour choisir des acteurs qui sont très fidèles à son écriture. Ce n’est pas forcément celui qui va le mieux jouer le personnage qui l’intéresse, il veut surtout quelqu’un qui s’en rapproche. Il y avait quelque chose qui me touchait chez Gabriel. C’est un personnage qui est perdu, qui persiste à porter ce masque de confiance en lui mais c’est une armure en réalité. C’est quelque chose que j’ai l’impression de vivre au quotidien parce qu’on se prend beaucoup de portes dans la vie d’acteur. On vit dans l’incertitude. C’était aussi un moment où je travaillais dans la restauration. Je tournais dans des petits projets, d’autres plus conséquents mais jamais des rôles qui me faisaient vibrer. Mais je me reconnaissais très bien dans ce côté perdu, à toujours vouloir bien faire, y arriver sans l’aide de personne. Mais c’est aussi important de garder les pieds sur Terre pendant tout le temps et faire la distinction entre moi et le personnage, tracer une limite. C’était souvent ce qu’on se disait avec Lily Collins déterminer quelle réaction venait de Gabriel, quelles sont ses blessures… J’ai aussi pris conscience que c’était plus dur de tenir des rôles proches de soi que des rôles de début de la série nous fait d’abord croire que Gabriel est le prototype du boy next door, le beau gosse un peu creux et vaniteux, et il y a en réalité une vraie profondeur chez le personnage qui se révèle au fil des j’ai lu le script, j’ai littéralement vu le boy next door. Il habite la porte d’à côté et il apparaît la première fois… en ouvrant une porte rires. Si c’était un personnage qui avait une seule dimension, il aurait été tout de suite détestable. Personne ne veut voir un mec qui est juste confiant et qui trompe sa copine, ce n’est pas intéressant. Darren m’a laissé la possibilité d’apporter moi-même des nuances à Gabriel. J’ai voulu montrer qu’il était perdu et Emily va venir réactiver quelque chose chez lui, le stimuler. Il se remet à vibrer à un moment où sa relation patine totalement, il se sent émasculé par sa copine et n’arrive pas à communiquer. Il réapprend à s’aimer à travers ce qu’il fait pour Emily et il se retrouve simplement attiré par elle, à la fin. La question de mon personnage c’est de savoir si on peut laisser tomber ses principes et ses valeurs pour son s’est faite instantanément l’alchimie avec Lily Collins, l’interprète d’Emily, ou vous avez eu besoin de beaucoup travailler, discuter, pour arriver à ce qu’on voit à l’écran ?Ça a été assez direct avec Lily et je trouve ça dingue. Elle donne beaucoup sur le plateau de tournage. Ça m’a surpris parce que je suis arrivé plutôt impressionné, connaissant et respectant son travail. Il y avait une immense équipe, grosse production. J’avais aussi un peu un syndrome de l’imposteur et Lily s’est tout de suite montrée bienveillante. Elle veut que tu te sentes à ta place. Elle est très généreuse dans le jeu, et après il suffit de suivre via son regard. C’est presque une entre anglais et français, qui est récurrente dans la série, pourrait constituer un problème chez certains acteurs. Ça a été le cas pour vous ?Mon personnage n’est pas trop soumis à ça dans la série. J’étais principalement sur de l’anglais vu que c’est d’abord une série américaine. Alors que Ashley Park, l’interprète de Mindy ndlr voulait à tout prix apprendre des insultes en français pour se fondre dans la masse, Lily m’a dit qu’elle jouait une Américaine qui ne parlait pas un mot de français et elle pensait que ça aurait été injuste pour Emily d’apprendre le français alors que son personnage ne comprend rien. Elle a voulu rester fidèle à ça et n’a pas appris le français, sauf quelques mots dépaysement est un thème très important dans la série. Etant vous-même fils de footballeur, vous avez été amené à souvent déménager à l'étranger durant votre enfance. Est-ce que, comme le personnage d’Emily, vous avez déjà ressenti ce sentiment d'être perdu ?Oui, on a souvent dû déménager avec mon père mais ça m’a apporté une ouverture d’esprit et j’ai souvent eu du mal à rester avec le même groupe de gens. J’ai toujours besoin de me nourrir de choses différentes et c’est aussi pour ça que je suis parti à Los Angeles après le bac. Là-bas, j’étais carrément Emily in Paris, plutôt Lucas in d’ailleurs ! J’étais premier de ma classe en anglais et en arrivant là-bas j’ai découvert que je ne parlais pas un mot d’anglais en fait. J’ai fini par apprendre sur le tas avec mes amis. Mais c’est marrant parce que j’ai déjà senti ce qu’Emily ressentait, êtes parti à 17 ans pour étudier le théâtre à Los Angeles et vous êtes revenu en France finalement. Vous avez toujours comme ambition d’avoir une carrière américaine ou vous préférez rester en France ?Actuellement je suis plutôt parti pour travailler aux Etats-Unis. J’ai signé avec le manager de Lily Collins qui met tout en place pour que je m’installe là-bas. J’ai rencontré des agences, discuté avec des directeurs de casting, des réalisateurs… J’aimerais profiter de cette vague pour me lancer là-bas. Un projet comme Emily in Paris, c’est le genre d’opportunité qu’on a qu’une fois dans sa vie. Je veux m’autoriser à rêver grand. J’ai vécu là-bas et ça a été très difficile de quitter ce pays à cause de l’expiration de mon visa et du manque d’argent. Je me suis juré de revenir plus solide et là je suis en train de prendre ma revanche. Je me sens assez confiant aujourd’hui. Je devais m’y installer dès mars mais la situation actuelle m’a obligé à reporter à vous n’avez pas peur de rester cantonné au rôle du Frenchie qui va s’installer aux Etats-Unis ?Je ne me voile pas la face, je sais que ça va être une réalité. Je vais beaucoup travailler sur l’accent là-bas. Mais je pense aussi qu’on est dans un monde qui évolue bien et je vais tout faire pour tracer mon chemin, assumer ce côté international. Beaucoup d’acteurs français commencent à s’exporter et je vais surfer sur cette vague. Mais je ne ferme pas la porte à la France pour autant. C’est mon pays et j'y travaillerai toujours avec êtes familier de Paris ? Est-ce que vous venez souvent, pour retrouver des lieux favoris ?Oui, ça fait sept ans que je suis revenu à Paris maintenant. Je suis souvent à Los Angeles, au moins trois-quatre mois, mais je suis complètement Parisien sinon. J’adore passer du temps aux Buttes Chaumont. J’ai mes restaurants, mes quartiers, j’aime beaucoup le 11ème arrondissement par exemple, le quartier de Charonne dans le 20ème arrondissement aussi. J’apprécie de plus en plus cette ville en découvrant ses recoins. Adolescent, j’ai souvent cru qu’à Paris on se plaignait tout le temps mais à force de voyager j’ai découvert la chance qu’on avait, en termes de sécurité, de propreté, de culture et beaucoup d’autres choses. Et redécouvrir Paris via le regard de Darren et de tous les Américains de l’équipe m’a fait encore plus aimer la Branchu/NetflixEmily in Paris a été vivement critiquée sur les réseaux sociaux pour sa vision fantasmée de Paris. Vous pensez que ces critiques sont fondées ou que la série assume totalement les clichés ?Oui, je pense que c’est totalement assumé, au même titre que Sex and The City qui ne représentait pas totalement New York. Emily in Paris n’est pas à 100% représentatif de ce que Paris est. Les gens ont raison de se dire que ce n’est pas Paris. On recherche de plus en plus une forme de vérité, de réalité. Il y a deux opposés maintenant d’un côté les films de super-héros, totalement focalisés sur le fantastique, et de l’autre les films très sombres, très réalistes. Emily in Paris veut d’abord faire du bien aux gens, permettre de s’échapper un petit peu dans un contexte très difficile. Paris est une ville au monde avec le plus de diversités, de cultures et de nationalités. Il faudrait plusieurs vies pour raconter l’histoire de Paris ! Darren a d’abord choisi un angle personnel, ayant vécu à Paris adolescent, et il l’a amplifié avec ses petites recettes magiques qui ont fait son succès. Je comprends totalement les critiques mais il faut aussi replacer les choses dans leur parmi tous les clichés qui peuvent exister sur Paris, y en a-t-il un qui vous semble plus vrai que les autres ?Celui qui m’a le plus marqué c’est les gens qui fument après le sport. Vous savez, quand les bronches sont bien ouvertes et qu’on a envie de cette grosse cigarette qui va nous taper sur le système ! J’ai totalement été témoin de ça et à plusieurs vrai que même dans la série la cigarette est très présente…Oui, c’est vrai ! riresIl y a des artistes avec lesquels vous rêveriez de collaborer à l’avenir ?Je suis un grand fan de Denzel Washington ! Ça a toujours été mon acteur préféré depuis des années. S’il y a bien un acteur avec qui j’aimerais travailler, c’est lui. Je pense qu’on n’y est pas encore, il y a encore du chemin à parcourir…Vous pouvez toujours potentiellement travailler avec son fils, John David, qui a explosé dans l’aime beaucoup aussi mais bon Denzel, c’est Denzel !Et en dehors du projet sur lequel vous travaillez actuellement, vous avez d’autres projets futurs ? Une deuxième saison de Emily in Paris est à prévoir ?Je pense que la deuxième saison sera confirmée, ou pas, fin octobre. Il y a un rendez-vous entre Darren et Netflix très bientôt. Je crois qu’il faut attendre 28 jours après la diffusion du premier épisode. Mais les chiffres semblent plutôt avantageux pour la série elle est très vite devenue numéro 1 des tendances sur la plateforme de streaming, ndlr donc on croise les doigts. Mais connaissant Darren, c’est le genre de série qui ne pourrait pas exister dans le monde actuel donc il faudrait attendre un retour à la normale pour pouvoir relancer ça. Le tournage ne reprendrait certainement pas avant fin juillet 2021, si ça à GQ ! Recevez votre magazine papier livré chez vous chaque mois et bénéficiez des avantages GQ+ dont l'accès complet à notre nouvelle application enrichie quotidiennement et conçue exclusivement pour vous.
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I – Il y eut une fois, dans un recoin éloigné de l’univers répandu en d’innombrables systèmes solaires scintillants, un astre sur lequel des animaux intelligents inventèrent la connaissance. Ce fut la plus orgueilleuse et la plus mensongère minute de l' » histoire universelle . Une seule minute, en effet. La nature respira encore un peu et puis l’astre se figea dans la glace, les animaux intelligents durent mourir. – Une fable de ce genre, quelqu’un pourrait l’inventer, mais cette illustration resterait bien au-dessous du fantôme misérable, éphémère, insensé et fortuit que constitue l’intellectuel humain au sein de la nature. Des éternités durant il n’a pas existé ; et lorsque c’en sera fini de lui, il ne se sera rien passé de plus. Car ce fameux intellect ne remplit aucune mission au-delà de l’humaine vie. Il n’est qu’humain, et seul son possesseur et producteur le considère avec pathos, comme s’il renfermait le pivot du monde. Or, si nous pouvions comprendre la mouche, nous saurions qu’elle aussi nage à travers l’air avec ce pathos et ressent en soi le centre volant de ce monde. Il n’y a rien de si abject et de si minuscule dans la nature qu’une légère bouffée de cette force du connaître ne puisse aussitôt gonfler comme une outre ; et de même que tout portefaix aspire à son admirateur, de même l’homme le plus fier, le philosophe, croit-il avoir de tous côtés les yeux de l’univers braqués comme des télescopes sur son action et sa pensée. Il est remarquable que cet état de fait soit I’ œuvre de l’intellect, lui qui ne sert justement aux êtres les plus malchanceux, les plus délicats et les plus éphémères qu’à se maintenir une minute dans l’existence, cette existence qu’ils auraient toutes les raisons de fuir aussi vite que le fils de Lessing sans le secours d’un pareil expédient. L’espèce d’orgueil lié au connaître et au sentir, et qui amasse d’aveuglantes nuées sur les yeux et les sens des hommes, les illusionne quant à la valeur de l’existence parce qu’il véhicule la plus flatteuse évaluation du connaître. Son effet général est l’illusion – mais ce caractère se retrouve aussi dans ses effets les plus particuliers. L’intellect, en tant que moyen de conservation de l’individu, déploie ses principales forces dans le travestissement ; car c’est le moyen par lequel se maintiennent les individus plus faibles, moins robustes, qui ne peuvent pas se permettre de lutter pour l’existence à coups de cornes ou avec la mâchoire affilée des bêtes de proie. C’est chez l’homme que cet art du travestissement atteint son sommet illusion, flagornerie, mensonge et tromperie, commérage, parade, éclat d’emprunt, masques, convention hypocrite, comédie donnée aux autres et à soi-même, bref le sempiternel voltigement autour de cette flamme unique la vanité – tout cela impose si bien sa règle et sa loi que presque rien n’est plus inconcevable que la naissance parmi les hommes d’un pur et noble instinct de vérité. Ils sont profondément immergés dans des illusions et des images de rêve, leur Sil ne fait que glisser vaguement à la surface des choses et voit des formes », leur sensation ne conduit nulle part à la vérité, mais se contente de recevoir des excitations et de pianoter pour ainsi dire à l’aveuglette sur le dos des choses. Ajoutez à cela que sa vie durant l’homme se prête la nuit au mensonge du rêve, sans que jamais sa sensibilité morale ait tenté de s’y opposer il se trouve cependant des hommes, dit-on, qui à force de volonté ont supprimé chez eux le ronflement. Hélas ! l’homme, au fond, que sait-il de lui-même ? Et serait-il même capable une bonne fois de se percevoir intégralement, comme exposé dans la lumière d’une vitrine ? La nature ne lui cache-t-elle pas l’immense majorité des choses, même sur son corps, afin de l’enfermer dans la fascination d’une conscience superbe et fantasmagorique, bien loin des replis de ses entrailles, du fleuve rapide de son sang, du frémissement compliqué de ses fibres ? Elle a jeté la clé et malheur à la funeste curiosité qui voudrait jeter un Sil par une fente hors de la chambre de la conscience et qui, dirigeant ses regards vers le bas, devinerait sur quel fond de cruauté, de convoitise, d’inassouvissement et de désir de meurtre l’homme repose, indifférent à sa propre ignorance, et se tenant en équilibre dans des rêves pour ainsi dire comme sur le dos d’un tigre. D’où diable viendrait donc, dans cette configuration, l’instinct de vérité ? Dans la mesure où l’individu veut se maintenir face à d’autres individus, il n’utilise l’intellect, dans un état de choses naturel, qu’à des fins de travestissement or, étant donné que l’homme, à la fois par nécessité et par ennui, veut vivre dans une société et dans un troupeau, il a besoin d’un accord de paix et cherche du moins à faire disparaître de son univers le plus grossier bellum omnium contra omnes. Cet accord de paix ressemble à un premier pas dans l’acquisition de notre énigmatique instinct de vérité. Maintenant en effet se trouve fixé cela qui désormais sera de droit la vérité », c’est-à-dire qu’on invente une désignation constamment valable et obligatoire des choses, et la législation du langage donne aussi les premières lois de la vérité car le contraste entre vérité et mensonge se produit ici pour la première fois. Le menteur utilise les désignations valables, les mots, pour faire apparaître l’irréel comme réel ; il dit par exemple je suis riche » alors que pauvre » serait pour son état la désignation correcte. Il maltraite les conventions établies par des substitutions arbitraires et même des inversions de noms. S’il fait cela par intérêt et en plus d’une façon nuisible, la société lui retirera sa confiance et du même coup l’exclura. Ici les hommes ne craignent pas tant le fait d’être trompés que le fait qu’on leur nuise par cette tromperie à ce niveau-là aussi, ils ne haïssent pas au fond l’illusion, mais les conséquences pénibles et néfastes de certains genres d’illusions. Une restriction analogue vaut pour l’homme qui veut seulement la vérité il désire les conséquences agréables de la vérité, celles qui conservent la vie ; face à la connaissance pure et sans conséquence il est indifférent, et à l’égard des vérités préjudiciables et destructrices il est même hostilement disposé. Et en outre ; qu’en est-il de ces conventions du langage ? Sont-elles peut-être des témoignages de la connaissance, du sens de la vérité ? Les désignations et les choses coïncident-elles ? Le langage est-il l’expression adéquate de toutes les réalités ? Qu’en est-il de ces conventions du langage ? C’est seulement grâce à sa capacité d’oubli que l’homme peut parvenir à croire qu’il possède une vérité » au degré que nous venons d’indiquer. S’il ne peut pas se contenter de la vérité dans la forme de la tautologie, c’est-à-dire se contenter de cosses vides, il échangera éternellement des illusions contre des vérités. Qu’est-ce qu’un mot ? La représentation sonore d’une excitation nerveuse. Mais conclure d’une excitation nerveuse à une cause extérieure à nous, c’est déjà le résultat d’une application fausse et injustifiée du principe de raison. Comment aurions-nous le droit, si la vérité avait été seule déterminante dans la genèse du langage, et le point de vue de la certitude dans les désignations, comment aurions-nous donc le droit de dire la pierre est dure – comme si dure » nous était encore connu autrement et pas seulement comme une excitation toute subjective ! Nous classons les choses selon les genres, nous désignons l’arbre comme masculin, la plante comme féminine quelles transpositions arbitraires ! Combien nous nous sommes éloignés à tire-d’aile du canon de la certitude ! Nous parlons d’un serpent » la désignation n’atteint rien que le mouvement de torsion et pourrait donc convenir aussi au ver. Quelles délimitations arbitraires ! Quelles préférences partiales tantôt de telle propriété d’une chose, tantôt de telle autre ! Comparées entre elles, les différentes langues montrent qu’on ne parvient jamais par les mots à la vérité, ni à une expression adéquate sans cela, il n’y aurait pas de si nombreuses langues. La chose en soi » ce serait justement la pure vérité sans conséquences, même pour celui qui façonne la langue, est complètement insaisissable et ne vaut pas les efforts qu’elle exigerait. Il désigne seulement les relations des choses aux hommes et s’aide pour leur expression des métaphores les plus hardies. Transposer d’abord une excitation nerveuse en une image ! Première métaphore. L’image à nouveau transformée en un son articulé ! Deuxième métaphore. Et chaque fois saut complet d’une sphère dans une sphère tout autre et nouvelle. On peut s’imaginer un homme qui soit totalement sourd et qui n’ait jamais eu une sensation sonore ni musicale de même qu’il s’étonne des figures acoustiques de Chiadni dans le sable, trouve leur cause dans le tremblement des cordes et jurera ensuite là-dessus qu’il doit maintenant savoir ce que les hommes appellent le son », ainsi en est-il pour nous tous du langage. Nous croyons savoir quelque chose des choses elles-mêmes quand nous parlons d’arbres, de couleurs, de neige et de fleurs, et nous ne possédons cependant rien que des métaphores des choses, qui ne correspondent pas du tout aux entités originelles. Comme le son en tant que figure de sable, l’X énigmatique de la chose en soi est prise, une fois comme excitation nerveuse, ensuite comme image, enfin comme son articulé. Ce n’est en tout cas pas logiquement que procède la naissance du langage et tout le matériel à l’intérieur duquel et avec lequel l’homme de la vérité, le savant, le philosophe, travaille et construit par la suite, s’il ne provient pas de Coucou-les-nuages, ne provient pas non plus en tout cas de l’essence des choses. Pensons encore en particulier à la formation des concepts. Tout mot devient immédiatement concept par le fait qu’il ne doit pas servir justement pour l’expérience originale, unique, absolument individualisée, à laquelle il doit sa naissance, c’est-à-dire comme souvenir, mais qu’il doit servir en même temps pour des expériences innombrables, plus ou moins analogues, c’est-à-dire, à strictement parler, jamais identiques et ne doit donc convenir qu’à des cas différents. Tout concept naît de l’identification du non-identique. Aussi certainement qu’une feuille n’est jamais tout à fait identique à une autre, aussi certainement le concept feuille a été formé grâce à l’abandon délibéré de ces différences individuelles, grâce à un oubli des caractéristiques, et il éveille alors la représentation, comme s’il y avait dans la nature, en dehors des feuilles, quelque chose qui serait la feuille », une sorte de forme originelle selon laquelle toutes les feuilles seraient tissées, dessinées, cernées, colorées, crêpées, peintes, mais par des mains malhabiles au point qu’aucun exemplaire n’aurait été réussi correctement et sûrement comme la copie fidèle de la forme originelle. Nous appelons un homme honnête » pourquoi a-t-il agi aujourd’hui si honnêtement ? demandons-nous Nous avons coutume de répondre à cause de son honnêteté. L’honnêteté ! Cela signifie à nouveau la feuille est la cause des feuilles ? Nous ne savons absolument rien quant à une qualité essentielle qui s’appellerait l’honnêteté », mais nous connaissons bien des actions nombreuses, individualisées, et par conséquent différentes, que nous posons comme identiques grâce à l’abandon du différent et désignons maintenant comme des actions honnêtes en dernier lieu nous formulons à partir d’elles une qualitas occulta » avec le nom l’honnêteté ». L’omission de l’individuel et du réel nous donne le concept comme elle nous donne aussi la forme, là où au contraire la nature ne connaît ni formes ni concepts, donc, pas non plus de genres, mais seulement un X, pour nous inaccessible et indéfinissable. Car notre antithèse de l’individu et du genre est aussi anthropomorphique et ne provient pas de l’essence des choses, même si nous ne nous hasardons pas non plus à dire qu’elle ne lui correspond pas ce qui serait une affirmation dogmatique et, an tant que telle, aussi juste que sa contraire. Qu’est-ce donc que la vérité ? Une multitude mouvante de métaphores, de métonymies, d’anthropomorphismes, bref, une somme de relations humaines qui ont été poétiquement et rhétoriquement faussées, transposées, ornées, et qui, après un long usage, semblent à un peuple fermes, canoniales et contraignantes les vérités sont les illusions dont on a oublié qu’elles le sont, des métaphores qui ont été usées et qui ont perdu leur force sensible, des pièces de monnaie qui ont perdu leur empreinte et qui entrent dès lors en considération, non plus comme pièces de monnaie, mais comme métal. Nous ne savons toujours pas encore d’où vient l’instinct de vérité car jusqu’à présent nous n’avons entendu parler que de l’obligation qu’impose la société pour exister être véridique, cela signifie employer les métaphores usuelles ; donc, en termes de morale, nous avons entendu parler de l’obligation de mentir selon une convention ferme, de mentir grégairement dans un style contraignant pour tous. L’homme oublie assurément qu’il en est ainsi en ce qui le concerne ; il ment donc inconsciemment de la manière désignée et selon des coutumes centenaires – et, précisément grâce à cette inconscience et à cet oubli, il parvient au sentiment de la vérité. Sur ce sentiment d’être obligé de désigner une chose comme rouge », une autre comme froide », une troisième comme muette », s’éveille une tendance morale à la vérité ; par le contraste du menteur en qui personne n’a confiance, que tous excluent, l’homme se démontre à lui-même ce que la vérité a d’honorable, de confiant et d’utile. Il pose maintenant son action en tant qu’être raisonnable » sous la domination des abstractions ; il ne souffre plus d’être emporté par les impressions subites, par les intuitions ; il généralise toutes ces impressions en des concepts décolorés et plus froids afin de leur rattacher la conduite de sa vie et de son action. Tout ce qui distingue l’homme de l’animal dépend de cette capacité de faire se volatiliser les métaphores intuitives en un schéma, donc de dissoudre une image dans un concept. Dans le domaine de ces schèmes est possible quelque chose qui jamais ne pourrait réussir au milieu des premières impressions intuitives construire un ordre pyramidal selon des castes et des degrés, créer un monde nouveau de lois, de privilèges, de subordinations, de délimitations, monde qui s’oppose désormais à l’autre monde, celui des premières impressions, comme étant ce qu’il y a de plus ferme, de plus général, de plus connu, de plus humain, et, de ce fait, comme ce qui est régulateur et impératif. Tandis que chaque métaphore de l’intuition est individuelle et sans sa pareille et, de ce fait, sait toujours fuir toute dénomination, le grand édifice des concepts montre la rigide régularité d’un columbarium romain et exhale dans la logique cette sévérité et cette froideur qui est le propre des mathématiques. Qui sera imprégné de cette froideur croira difficilement que le concept, en os et octogonal comme un dé et, comme celui-ci amovible, n’est autre que le résidu d’une métaphore, et que l’illusion de la transposition artistique d’une excitation nerveuse en images, si elle n’est pas la mère, est pourtant la grand-mère de tout concept. Dans ce jeu de dés des concepts, on appelle vérité » le fait d’utiliser chaque dé selon sa désignation, le fait de compter avec précision ses points, le fait de former des nominations correctes et de ne jamais pécher contre l’ordre des castes et des classes. Comme les Romains et les Etrusques divisaient le ciel par de rigides lignes mathématiques et, dans un espace délimité ainsi qu’en un templum », conjuraient un dieu, de même chaque peuple a au-dessus de lui un tel ciel de concepts mathématiquement répartis et, sous l’exigence de la vérité, il entend désormais que tout dieu conceptuel ne soit cherché nulle part ailleurs que dans sa sphère. Il faut ici admirer l’homme pour ce qu’il est un puissant génie de l’architecture qui réussit à ériger, sur des fondements mouvants et en quelque sorte sur l’eau courante, un dôme conceptuel infiniment compliqué – en vérité, pour trouver un point d’appui sur de tels fondements, il faut que ce soit une construction comme faite de fils d’araignée, assez fine pour être transportée avec le flot, assez solide pour ne pas être dispersée au souffle du moindre vent. Pour son génie de l’architecture, l’homme s’élève loin au-dessus de l’abeille celle-ci bâtit avec la cire qu’elle recueille dans la nature, lui avec la matière bien plus fragile des concepts qu’il doit ne fabriquer qu’à partir de lui-même. Il faut ici beaucoup l’admirer – mais non pour son instinct de vérité, ni pour la pure connaissance des choses. Si quelqu’un cache une chose derrière un buisson, la recherche a cet endroit précis et la trouve, il n’y a guère à louer dans cette recherche et cette découverte il en va de même pourtant de la recherche et de la découverte de la vérité » dans l’enceinte de la raison. Quand je donne la définition du mammifère et que je déclare, après avoir examiné un chameau, voici un mammifère », une vérité a certes été mise au jour, mais elle est néanmoins de valeur limitée, je veux dire qu’elle est entièrement anthropomorphique et qu’elle ne contient pas un seul point qui soit vrai en soi », réel et valable universellement, abstraction faite de l’homme. Celui qui cherche de telles vérités, ne cherche au fond que la métamorphose du monde en les hommes, il aspire à une compréhension du monde en tant que chose humaine et obtient, dans le meilleur des cas, le sentiment d’une assimilation. Semblable à l’astrologue qui observait les étoiles au service des hommes et en connexité avec leur bonheur et leur malheur, un tel chercheur considère le monde entier comme lié aux hommes, comme l’écho infiniment brisé d’un son originel, celui de l’homme, comme la copie multipliée d’une image originelle, celle de l’homme. Sa méthode consiste à prendre l’homme comme mesure de toutes choses ; mais de ce fait il part de l’erreur de croire qu’il aurait ces choses immédiatement devant lui, en tant que purs objets. Il oublie donc les métaphores originales de l’intuition en tant que métaphores et les prend pour les choses mêmes. Ce n’est que par l’oubli de ce monde primitif de métaphores, ce n’est que par le durcissement et le raidissement de ce qui était à l’origine une masse d’images surgissant, en un flot ardent, de la capacité originelle de l’imagination humaine, ce n’est que par la croyance invincible que ce soleil, cette fenêtre, cette table, est une vérité en soi, bref ce n’est que par le fait que l’homme s’oublie en tant que sujet, et ce en tant que sujet de la création artistique, qu’il vit avec quelque repos, quelque sécurité et quelque conséquence s’il pouvait sortir un seul instant des murs du cachot de cette croyance, c’en serait aussitôt fait de sa conscience de soi ». Il lui en coûte déjà assez de reconnaître que l’insecte et l’oiseau perçoivent un tout autre monde que celui de l’homme et que la question de savoir laquelle des deux perceptions du monde est la plus juste est une question tout à fait absurde, puisque pour y répondre on devrait déjà mesurer avec la mesure de la perception juste, c’est-à-dire avec une mesure non existante. Mais il me semble surtout que la perception juste – cela signifierait l’expression adéquate d’un objet dans le sujet – une absurdité contradictoire ; car, entre deux sphères absolument différentes, comme le sujet et l’objet, il n’y a pas de causalité, pas d’exactitude, pas d’expression, mais tout au plus un rapport esthétique, je veux dire une transposition insinuante, une traduction balbutiante dans une langue tout à fait étrangère ; ce pour quoi il faudrait en tous cas une sphère et une force intermédiaires composant librement et imaginant librement. Le mot phénomène » détient de nombreuses séductions, c’est pourquoi je l’évite le plus possible ; car il n’est pas vrai que l’essence des choses apparaisse dans le monde empirique. Un peintre auquel il manque les mains et qui voudrait exprimer par le chant l’image qu’il a devant les yeux, révèlera toujours davantage par cet échange des sphères que le monde empirique ne révèle de l’essence des choses. Même la relation entre l’excitation nerveuse et l’image produite n’est en soi rien de nécessaire ; mais quand la même image est reproduite un million de fois, qu’elle est héritée par de nombreuses générations d’hommes et qu’enfin elle apparaît dans le genre humain chaque fois à la même occasion, elle acquiert finalement pour l’homme la même signification que si elle était l’unique image nécessaire et que si cette relation entre l’excitation nerveuse originelle et l’image produite était une étroite relation de causalité ; de même un rêve éternellement répété serait ressenti et jugé absolument comme la réalité. Mais le durcissement et le raidissement d’une métaphore ne garantit absolument rien en ce qui concerne la nécessité et l’autorisation exclusive de cette métaphore. Tout homme à qui des telles considérations sont familières a certainement éprouvé une profonde méfiance à l’égard de tout idéalisme de ce genre chaque fois qu’il a eu l’occasion de se convaincre très clairement de l’éternelle conséquence, de l’omniprésence et de l’infaillibilité des lois de la nature ; il a tiré la conclusion ici, que nous pénétrions, dans la hauteur du monde télescopique et dans la profondeur du monde microscopique, tout est si sûr, accompli, infini, conforme aux lois et sans lacune ; la science aura éternellement à creuser avec succès dans ce puits et tout ce que l’on trouvera concordera et rien ne se contredira. Combien peu cela ressemble à un produit de l’imagination car si cela était, cela devrait laisser deviner quelque part l’apparence et l’irréalité. Contre quoi il faut dire si nous avions, chacun pour soi, une sensation de nature différente, percevoir nous-mêmes tantôt comme un oiseau, tantôt comme ver, tantôt comme plante, ou bien si l’un de nous voyait la même excitation comme rouge, l’autre comme bleu, si un troisième l’entendait même comme un son, personne ne parlerait alors d’une telle légalité de la nature, et la concevrait seulement comme une création hautement subjective. Ensuite qu’est-ce pour nous, en général, qu’une loi naturelle ? Elle ne nous est pas connue en soi mais seulement dans ses effets, c’est-à-dire dans ses relations avec d’autres lois de la nature, qui ne nous sont connues à leur tour que comme des sommes de relations. Donc toutes ses relations ne font que renvoyer toujours de nouveau de l’un à l’autre et, en ce qui concerne leur essence, nous sont complètement incompréhensibles ; seul, le temps, l’espace, c’est-à-dire des relations de succession et de nombres, nous en est réellement connus. Mais tout ce qui est merveilleux et que nous regardons justement avec étonnement dans les lois de la nature, ce qui commande notre explication et pourrait nous conduire à la méfiance envers l’idéalisme, ne se trouve précisément que dans la seule rigueur mathématique, dans la seule inviolabilité des représentations de l’espace et du temps. Or nous produisons celles-ci en nous et hors de nous avec cette nécessité selon laquelle l’araignée tisse sa toile ; si nous sommes contraints d’en concevoir toutes les choses que ne sous ces formes-là, il ne faut alors plus s’étonner que nous ne saisissions précisément que ces formes-là car elles doivent toutes porter en elles les lois du nombre et le nombre est précisément ce qu’il y a de plus étonnant dans les choses. Toute la légalité qui nous en impose dans le cours des astres et dans le processus chimique coïncide au fond avec ces propriétés que nous apportons nous-mêmes aux choses, si bien que, de ce fait, nous nous en imposons nous-mêmes. De là il ressort sans aucun doute que cette formation artistique de métaphores, par laquelle commence en nous toute sensation, présuppose déjà ces formes et est donc accomplie en elle ; ce n’est qu’à partir de la ferme persévérance de ses formes originelles que s’explique la possibilité selon laquelle peut ensuite être constituée une construction de concepts à partir des métaphores elles-mêmes. Cette construction est une imitation des rapports du temps, de l’espace et du nombre sur le terrain des métaphores. C’est le langage, nous l’avons vu, qui travaille originellement à l’édification des concepts, et, plus tardivement, la science. De même que l’abeille construit les alvéoles et simultanément les emplit de miel, de même la science travaille-t-elle incessamment à ce grand colombarium des concepts, au sépulcre des intuitions sensibles, construit des étages supplémentaires et toujours plus élevés, étaie, nettoie, rénove les anciennes alvéoles et s’ingénie surtout à remplir ce colombage monstrueusement surélevé et à y caser l’ensemble du monde empirique, autrement dit le monde anthropomorphique. Déjà l’homme d’action, ne serait-ce que lui, attache sa vie à la raison et à ses concepts afin de ne pas être emporté à la dérive et de ne pas se perdre lui-même ; a fortiori le chercheur construit-il sa cabane tout contre la tour de la science afin de pouvoir y collaborer, et de trouver refuge sous le rempart déjà existant. Et ce refuge est un besoin car des puissances terribles le menacent sans relâche, brandissant face à la vérité » scientifique des vérités » d’un genre tout autre sur les panneaux les plus disparates. Cet instinct qui pousse l’homme à forger des métaphores est fondamental en lui et on ne peut l’ignorer un seul instant sans ignorer l’homme lui-même. Mais à vrai dire il n’est ni contraint ni entravé par le nouveau monde rigide et figé comme un château fort qui se construit pour lui dans l’atmosphère évanescente des concepts. Il cherche un nouveau domaine pour son activité, le lit d’un autre fleuve, et il les trouve dans le mythe et dans l’art en général. Sans cesse il confond les rubriques et les alvéoles des concepts en introduisant de nouvelles transpositions, métaphores, métonymies, sans cesse il manifeste le désir de donner au monde présent de l’homme éveillé une forme aussi charmante et éternellement nouvelle, aussi colorée, décousue, irrégulière et inconséquente que le monde du rêve. Au fond, l’homme éveillé n’est certain de veiller que grâce à la toile d’araignée fixe et régulière des concepts, et s’il lui arrive de croire qu’il rêve, c’est que l’art a déchiré cette toile. Pascal a raison d’affirmer que si le même rêve nous visitait chaque nuit, nous en serions occupés exactement comme des choses que nous voyons chaque jour – Si un artisan était sûr de rêver chaque nuit douze heures durant qu’il est roi, je crois, dit Pascal, qu’il serait aussi heureux qu’un roi rêvant chaque nuit pendant douze heures qu’il est artisan. » Le jour lucide d’un peuple excité par le mythe, celui des anciens Grecs par exemple, qui admet l’action incessante du prodige, ce jour ressemble davantage au rêve qu’au jour du penseur désenchanté par la science. Quand tout arbre peut se mettre à parler comme une nymphe, quand un dieu ayant revêtu l’apparence d’un taureau peut enlever des vierges, quand soudain on aperçoit la déesse Athéna elle-même parcourant les marchés d’Athènes dans son bel attelage, en compagnie de Pisistrate – et cela, un Athénien sincère le croyait -, alors à chaque instant tout est possible, comme dans le rêve, et la nature entière tourbillonne autour de l’homme comme si elle n’était que la mascarade des dieux, qui s’amuseraient simplement à l’illusionner de toutes les façons. Mais l’homme lui-même a une tendance invincible à se laisser tromper, et il est comme ensorcelé par le bonheur lorsque le rhapsode lui raconte des légendes épiques comme si elles étaient vraies, ou que le comédien joue le roi plus royalement que la réalité ne le montre. L’intellect, ce maître du travestissement, est libre et déchargé de son esclavage ordinaire aussi longtemps qu’il peut tromper sans nuire, et il célèbre alors ses saturnales. Jamais il n’est plus exubérant, plus riche, plus fier, plus agile et plus audacieux tout au plaisir de créer, il jette les métaphores pêle-mêle et dérange les bonnes des abstractions, de façon par exemple à désigner le courant comme un chemin mobile qui porte l’homme là où il va. Il a maintenant rejeté de soi la marque de la servitude ordinairement sombre, affairé et soucieux de montrer le chemin et les outils à un pauvre individu avide d’existence et qui prélève, comme un serviteur pour son maître, une part de la proie et du butin, il est maintenant devenu maître lui-même, et peut se permettre d’effacer sur son visage la grimace de l’indigence. Tout ce qu’il fait désormais porte le sceau du travestissement, tandis que son action antérieure, par comparaison, portait celui de la distorsion. Il copie la vie humaine, la prend cependant pour une bonne chose et paraît se trouver fort bien avec elle. Cette charpente et ce chantier monstrueux des concepts à quoi l’homme nécessiteux s’agrippe sa vie durant pour se sauver ne sont plus pour l’intellect libéré qu’un échafaudage et un jouet au service de ses Suvres les plus audacieuses et quand il le casse, le jette en morceaux et puis le reconstruit ironiquement en accouplant les parties les plus étrangères et en disjoignant les plus proches, il révèle ainsi qu’il se passe très bien des expédients auxquels on a recours dans la nécessité et qu’il n’est plus guidé par des concepts, mais par des intuitions. A partir de ces intuitions, aucun chemin régulier ne mène au pays fantomatique des schémas, des abstractions le mot n’est pas fait pour elles, l’homme devient muet lorsqu’il les voit ou bien il se lance dans une série de métaphores proscrites et d’agencements conceptuels inouïs pour répondre par une attitude créatrice, fût-ce dans la destruction et la dérision des vieilles barrières conceptuelles, à la puissante intuition présente. Il y a des époques où l’homme raisonnable et l’homme intuitif vont de pair, le premier plein d’angoisse devant l’intuition, et l’autre méprisant l’abstraction ; celui-ci déraisonnable autant que le premier est réfractaire à l’art. Tous deux désirent donner la vie celui-ci en sachant parer par astuce, prévoyance et régularité aux principales urgences ; celui-là, le jubilant héros », en ignorant ces urgences et en n’admettant comme réelle que la vie travestie en apparence et en beauté. Là où l’homme intuitif, mettons comme dans la Grèce ancienne, a manié ses armes plus vigoureusement et plus victorieusement que son adversaire, une civilisation peut favorablement s’organiser et la domination de l’art sur la vie se fonder ce travestissement, ce déni de l’indigence, cet éclat des intuitions métaphoriques et surtout cette immédiateté de l’illusion accompagnent toutes les manifestations extérieures d’une telle vie. Ni la maison, ni la démarche, ni le vêtement, ni la cruche d’argile ne trahissent que la nécessité les inventa apparemment ils devaient servir à exprimer un bonheur sublime et un ciel olympien sans nuages, une certaine façon de jouer avec le sérieux. Tandis que l’homme guidé par les concepts et les abstractions ne fait que se défendre contre le malheur sans pouvoir leur arracher le moindre bonheur, tandis qu’il aspire à être libéré le plus possible des souffrances, l’homme intuitif, lui, bien d’aplomb au milieu d’une civilisation, récolte déjà, venant de ses intuitions, en plus de l’immunité au mal, un afflux permanent de lumière, de gaieté, de rédemption. Certes, il souffre plus violemment, quand il souffre il souffre même plus souvent, parce qu’il ne sait pas tirer les leçons de l’expérience et retombe toujours dans la même ornière. Dans la douleur il est alors aussi déraisonnable que dans le bonheur, il crie fort et rien ne le console. Quelle différence avec le stoïcien instruit par l’expérience qui, dans la même infortune, se maîtrise au moyen de concepts ! Lui qui d’habitude ne cherche que la droiture, la vérité et la liberté face aux illusions et à se protéger contre l’agression du charme, il pond maintenant dans le malheur le chef-d’oeuvre du travestissement, comme l’autre posait le sien dans le bonheur ; il n’affiche pas un visage mobile et capricieux, mais une espèce de masque au dessin digne et symétrique, il ne crie pas et ne change même pas de voix quand un orage sérieux éclate au-dessus de sa tête et l’inonde, il se pelotonne dans son manteau et s’éloigne à pas lents.
Dans la version japonaise, Non interprète Suzu, l’héroïne du film.Interview mise en ligne en août 2016 Q. Quelle a été votre réaction lorsque le rôle vous a été proposé ? A. J’étais vraiment très, très heureuse ! Je planais littéralement, mes pieds ne touchaient plus terre ! Q. Pourquoi avez-vous accepté ce rôle difficile ? A. J’ai pu voir des images du film, j’ai lu le manga, et je me suis tout de suite dit que ce serait une grande œuvre. Et ça m’a donné très envie d’y participer. Q. Qu’avez-vous ressenti à la lecture du manga ? A. J’avoue que je n’aime pas les scènes de guerre et de violence, et il m’est arrivé de détourner le regard. Je voyais cela la guerre comme un événement hors du temps et du quotidien, mais après avoir lu le manga, j’ai commencé à réaliser que la vie quotidienne et la guerre avaient probablement cohabité, et je me suis dit qu’il fallait j’essaye de regarder la réalité. Q. Comment s’est passé le travail de doublage ? A. J’ai vite compris que c’était un autre monde. Lorsque j’interprète un rôle où j’utilise tout mon corps, je peux m’appuyer sur ce que je ressens physiquement, sans penser à rien. Par contre, dans le cas du doublage, tout doit passer la voix et c’est très difficile. C’était donc très différent, mais j’ai pris beaucoup de plaisir. Q. Quel effet cela fait-il d’entrer » dans l’univers du dessin animé ? A. Lorsqu’on a m’a montré des images du film, aucune voix n’avait été intégrée, pourtant j’ai été émue aux larmes. J’ai tout de suite pensé que ce serait difficile de poser une voix sur ces images, mais j’étais déterminée à réussir. Q. Y a-t-il des scènes et des dialogues que vous avez aimé jouer particulièrement ? A. Bien sûr, il y en a plein ! Par exemple, la scène de la dispute avec Shûsaku. Suzu est fâchée, pour toute autre chose, mais elle finit par faire des reproches sur ses chaussettes. Il y a aussi le moment où elle cache sa calvitie. Je peux aussi citer le passage où Keiko aide Suzu à se changer. Elles parlent avec l’accent d’Hiroshima, et j’ai trouvé ça très mignon. Q. À ce propos, était-il difficile de jouer en prenant l’accent d’Hiroshima ? A. Ah, ça, oui ! sourire embarrassé Dans certains passages, c’est proche du japonais standard, mais dans d’autres, c’est le vocabulaire lui-même qui change, et l’accent a des sonorités qui rappellent celui de la région du Kansai. Et parfois, il y a la même intonation que le langage standard, ce qui complique encore l’exercice. J’avoue que ça donne beaucoup de charme et j’ai fait de mon mieux pour que ça sonne juste. Q. Quels ont été les difficultés et les plaisirs du doublage ? A. Au début, c’était très nouveau pour moi, et j’étais vraiment déstabilisée, mais avec le temps, j’ai commencé à apprécier l’exercice qui consiste à insuffler de la vie aux dessins. J’ai compris tout le travail que réalisaient les doubleurs d’habitudes et c’était passionnant. Q. Quel travail particulier avez-vous effectué pour entrer dans la peau de Suzu ? A. Tout d’abord, j’ai pris en considération que Suzu n’exprimait pas un rejet complet de la guerre, mais qu’elle l’acceptait en menant sa vie quotidienne avec force et courage. J’avais eu l’occasion de voir une œuvre d’Arman, Home Sweet Home », lors de l’exposition Les chefs d’œuvre du centre Pompidou » à Tokyo. Elle représente des masques à gaz, avec le sous-titre »l’artiste a créé cette œuvre comme une antithèse à la guerre, aujourd’hui quotidienne dans le monde ». Quand j’ai lu le manga, j’y ai repensé. L’artiste a connu la guerre et témoigne. Au quotidien, pendant la guerre, les bombes peuvent tomber du ciel à tout moment. Je me suis appuyée sur cette sensation pour jouer mon rôle. Q. D’après vous, quel genre de femme est Suzu ? Avez-vous des points communs avec elle ? A. Lorsqu’elle ressent une émotion, elle se met à dessiner avec beaucoup d’énergie, et je comprends parfaitement cette réaction. On peut la voir comme une femme rêveuse, mais elle sait être dynamique et positive, et c’est un trait de personnalité qui me correspond aussi. Dans le film, on la voit qui arrange un kimono pour le moderniser, et j’aimerais bien m’y essayer moi aussi. Q. Dans le film, bien que ce soit en temps de guerre, Suzu profite de sa vie quotidienne avec joie. Y a-t-il des choses que vous aimeriez faire comme elle ? A. Je vous ai déjà parlé du kimono que Suzu coupe pour en faire un pantalon de travail, mais il y a aussi le riz aux herbes sauvages que j’aimerais bien essayer de préparer. Suzu travaille dur, elle trouve un vrai plaisir à faire des économies, à tenter de nouveaux plats, et ça m’a beaucoup plu. Q. Parlons des personnages de l’entourage de Suzu. Les femmes qu’elles côtoient sont pleines de charmes, mais que pensez-vous d’elles ? Quels sont les personnages et les scènes qui vous ont marquée ? A. Les relations entre elles sont très intéressantes, mais personnellement, c’est celle qu’elle entretient avec Rin que je préfère. C’est lorsque Suzu est avec elle qu’elle est certainement la plus naturelle elle s’est mariée très jeune et elle fait de son mieux pour assumer toutes ses tâches, mais elle reste une enfant au fond d’elle, et je crois qu’on ne la voit que lorsqu’elle est en compagnie de Rin. Q. Les hommes ne sont pas en reste. Suzu est prise entre Shûsaku et Tetsu. Que pensez-vous de cette scène ? A. Elle est très amusante, mais objectivement, même si on a l’impression que les sentiments de Suzu sont hésitants, elle est fâchée contre Shûsaku qui l’envoie auprès de Tetsu, et elle est colère contre Tetsu qui tente sa chance alors qu’il sait qu’elle est maintenant mariée. Suzu est une belle personne, honnête et fidèle. C’est l’interprétation du réalisateur et elle me plaît beaucoup. On voit que Suzu ménage les deux hommes, mais elle ressent malgré tout de la colère et j’aime bien cela. Q. Comment s’est passé le travail avec Sunao Katabuchi ? A. C’était très instructif et stimulant. Lorsque je me suis posé des questions sur Tetsu, le réalisateur m’a donné des explications qui m’ont convaincue. Je n’arrêtais pas de lui poser des questions, avec insistances, et il répondait à tout. C’était un soutien précieux pour Suzu. Q. Dans un recoin de ce monde » est un film dont la production a pu être mise en route grâce au système de financement participatif. Quel effet cela fait-il d’avoir pris part à un tel projet ? A. Je trouve formidable que des personnes se soient mobilisées pour manifester leur soutien et leur volonté de faire ce film avec nous parce qu’ils avaient envie de le voir. Je suis très heureuse d’avoir participé à ce projet. Q. Quelles ont été vos impressions à l’écoute de la chanson de Kotringo, kanashikute yarikirenai » ? A. Grâce au travail de Kotringo, la chanson s’intègre parfaitement à l’ambiance du film, à ses paysages. On a l’impression qu’on va vraiment pouvoir sentir l’air de Kure sur nos visages, et c’est magique. Q. Avez-vous un message à transmettre aux personnes qui attendaient la sortie du film impatiemment ? A. Ce film a le don de nous faire comprendre à quel point vivre normalement et simplement est une source de bonheur. J’espère qu’elles le ressentiront. Je souhaite vraiment que beaucoup aillent le voir en famille. C’est un film chargé d’émotions qu’il est important de partager.
dans un recoin de ce monde film complet en français