Patinage bonheur sur la glace et dans l’assiette ! Les danseurs du patinage artistique et de la danse sur glace suivent des entrainements exigeants et impitoyables pour offrir des performances physiques, artistiques aussi talentueuses qu’éprouvantes. Chaque athlète doit apprendre à gérer son corps, les contraintes psychologiques et son Laporie temporelle de « Mimique ». Derrida situe le point de vacillement entre cette résistance textuelle de l’écran et son basculement dans la modernité visuelle dans « Mimique ». De novembre 1886 à juillet 1887, Mallarmé tint une chronique dramatique pour La Revue indépendante, la tribune des symbolistes. LaGuerre Intérieure est une quête ajoutée lors de l'Update 19, dans la continuité du Second Rêve. Il s'agit de la deuxième quête cinématique du jeu, et l'histoire est centrée sur les Reines Grineer, citées lors de la quête Autrefois Éveillés. Cette Quête sera rejouable une fois achevée, sans pour autant donner une seconde fois les récompenses. Une perturbation du Lien Lasolution à ce puzzle est constituéè de 9 lettres et commence par la lettre C. Les solutions pour CONJONCTION SOUVENT DOUBLÉE de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle . Voici Les Solutions de Mots Croisés pour "CONJONCTION SOUVENT DOUBLÉE" Cependant. 0 0. Et. 0 0. Mais. Traductionsen contexte de "double glace" en français-anglais avec Reverso Context : Vous apprécierez également la salle d'eau moderne avec douche spacieuse, vaste Lespossibles complications. Le plus fréquemment, les conjonctivites, notamment virales, n'ont aucune gravité et disparaissent en quelques jours.Cependant, elles tendent parfois à se bilatéraliser (atteindre les deux yeux). C'est pourquoi il faudra utiliser de préférence un collyre par œil pour la traiter.. Non traitée, une conjonctivite expose à des risques de . La solution à ce puzzle est constituéè de 3 lettres et commence par la lettre C Les solutions ✅ pour CONJONCTION DANS UN RAISONNEMENT de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots Croisés pour "CONJONCTION DANS UN RAISONNEMENT" 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide à vos amis! Recommander une réponse ? Connaissez-vous la réponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires Il y avait une grande différence entre les deux personnalités de ma mère. Il est arrivé, lorsque j’étais enfant que j’eusse à son sujet des rêves d’angoisse. Le jour, elle était une mère aimante, mais la nuit, elle me paraissait redoutable. Elle me semblait être comme une voyante, et en même temps un étrange animal, comme une prêtresse dans l’antre d’un ours, archaïque et scélérate. » [1] Aux origines de l’idée de complexe 1À partir de cette notation de la main même de Jung dans ses mémoires, on pourrait introduire le sujet du double par l’amplification du thème des deux mères, comme le fit Freud quand il élaborait la psychogenèse d’un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci; texte qui, rappelons-le, emporta la totale adhésion de Jung quand il le reçu des mains de son auteur. Mais l’explication psycho biographique serait un peu courte pour rendre compte de la richesse des ouvertures que la question du double propose à la pensée analytique jungienne. Nous serons pourtant bien obligé d’en passer par quelques éléments d’histoire des idées pour donner un cadre à l’articulation que nous proposons entre complexe et double que nous développerons à travers les notions jungiennes de persona et d’ombre. Nous évoquerons également la spécificité de l’aspect de mutualité qui habite la conception jungienne du transfert pour nous permettre d’ouvrir cette réflexion sur une courte vignette clinique. 2À la recherche d’une spécialisation dans ses études médicales, Jung jeune étudiant, tombe sur le manuel de psychiatrie de Krafft-Ebing dans lequel il lit que la maladie mentale est une maladie de la personne » face à laquelle le médecin s’engage avec la totalité de son être ». Cette révélation, au sens propre du terme qui lui permet de connaître par une voie surnaturelle quelque chose d’inconnu, va donner une orientation tout à fait spécifique à ses premiers travaux scientifiques. 3À partir des observations et réflexions cliniques de sa thèse de médecine Psychologie et pathologie des phénomènes dits occultes [2], il pose les bases de sa compréhension du fonctionnement psychique dans lequel s’animent des instances qu’il nommera complexes » et qu’il décrira comme des éléments personnels autonomes appartenant au fonctionnement du moi mais n’y étant pas encore intégrés, ou tout au moins qui ne sont pas reconnus ni assumés par lui [3]. Jung construit alors les prémices d’une conception d’un inconscient organique, vivant et dynamique. Il va jusqu’à suggérer que la manifestation du complexe peut être porteuse d’un avenir si on accepte de le décrypter de manière prospective, c’est-à-dire en inscrivant le message dont il est porteur dans le besoin de croissance et de réalisation soutenue par l’énergie de ce qu’il décrira dans la suite de ses recherches comme le soi [4] du sujet. 4On peut dans cette étude lire les expériences menées par Jung comme une sorte de déclinaison des rêveries d’une jeune adolescente aux prises avec les aspects conflictuels d’un projet féminin inconscient. Jung fait [5] en effet l’hypothèse qu’il ne s’agit pas d’autre chose que de nouvelles formations de caractère ou des tentatives de percée de la personnalité future qui, par suite de difficultés particulières se trouvent liées à certains troubles de la conscience. » 5Son travail à l’hôpital psychiatrique du Burghölzli, alors dirigé par Eugen Bleuler, le met en contact quotidien avec des malades psychotiques et lui permet de conforter ses intuitions sur le rôle à donner aux phénomènes de dissociation à l’origine de la formation des complexes, et cela non pas dans la seule acception pathologique classique, mais également dans l’approche dynamique des fonctionnements psychiques, c’est-à-dire comme une forme de proposition de la résolution d’un conflit qui aura à être pris en compte par le moi. 6Pour la jeune psychiatrie de la fin du XIXe siècle, si l’existence de l’inconscient était acquise, les expériences médiumniques, le somnambulisme, l’hypnose, sans parler de l’observation des hystériques sont le champ d’exploration privilégié au sein duquel la question de la discontinuité entre la conscience et l’inconscient est activement explorée et dont les manifestations sont décrites en termes de personnalités multiples ». Un des exemples les plus marquants de ces travaux est fourni par Théodore Flournoy, qui a inspiré quant à la méthode employée, la première publication de Jung sur les délires de Miss Miller dans Métamorphoses et symboles de l’inconscient [6], ouvrage qui scellera sa séparation d’avec Freud en 1912. 7Le chercheur reste alors, comme aujourd’hui, face à la question essentielle du lien unissant la personnalité consciente à l’inconsciente et de leurs rapports réciproques. Pour mémoire, rappelons que Pierre Janet développe ses travaux à la Salpêtrière à propos de l’hystérie et que Jung y fait un stage d’étude au cours de l’hiver 1902. L’abaissement du niveau mental, la faiblesse du moi sont des notions qui permettront à ce dernier de comprendre des affections dans lesquelles le manque, le manque de symbolisation ou encore la mise en représentation dans le corps, sont liés à une restriction du champ de conscience, ce qui évidemment diffère profondément de la notion freudienne de refoulement. 8L’application de ces intuitions trouvera pour Jung un premier champ d’expérimentation clinique dans les expériences d’association [7] qu’il mène à l’hôpital, à la fois comme recherche mais aussi comme conduite thérapeutique. On sait qu’il a soumis ces tests à Sabina Spielrein [8] qui réagit, par exemple, au mot battre » en étant incapable de se le remémorer. 9Mais ce qui intéresse Jung au premier chef est de repérer les effets de compensation de l’abaissement du niveau mental qui laisse apparaître sur la scène inconsciente du sujet les voies de dégagement d’une psyché qui figure, personnifie et donne vie à ces contenus complexuels qu’on a longtemps crus être de purs délires quand ce n’était pas l’expression immorale d’une quelconque possession démoniaque, et donc coupable. 10Jung qualifie ces complexes par leur tonalité affective » signifiant par là même leur forte composante personnelle et précisant en même temps leur autonomie qui les rend parfois difficilement identifiables à la personnalité consciente, telle qu’on croit la connaître. Ces complexes permettent donc de rendre compte de l’idée d’une psyché qui n’est pas une unité, mais une multiplicité contradictoire de complexes qui interagissent entre eux Tout complexe autonome, et ne fut-il que relativement autonome, présente la particularité de surgir sous forme d’une personnalité, c’est-à-dire de surgir, sur l’écran du fond mental, personnifié. » [9] Cette figurabilité du complexe, dans ses aspects les plus personnifiés, nous met d’emblée en contact avec une acception jungienne tout à fait typique des multiples facettes de la vie psychique, dans l’entre deux du double, à la fois ce qui est moi et non-moi. La dissociabilité de la psyché 11La notion de dissociabilité de la psyché qui découle de la théorie jungienne des complexes signifie que ces parts de la psyché se détachent elles-mêmes de la conscience jusqu’à un tel point que non seulement elles paraissent étrangères mais mènent une vie autonome de leur côté. » [10] Jung, dans une attitude de clinicien moderne, va se mettre alors à écouter les histoires que ses malades de l’hôpital lui racontent; il accueille de manière très originale pour l’époque, la voix du complexe comme l’expression d’un aspect de la vie psychique infigurable autrement que dans ces formes dissociées, à cause des trop faibles ressources symboliques dont dispose le moi fragile de ces patients. 12La position contre-transférentielle qui est alors la sienne et qu’il développera dans ses travaux à propos de l’identité inconsciente ou participation mystique, pourrait s’approcher de ce que César et Sára Botella [11] décrivent comme régression formelle de la pensée de l’analyste si l’analyste n’a pas recours à des solutions défensives investissement narcissique de l’analysé en tant que double, convictions toutes faites des théories analytiques prêtes-à-porter », mémoire, réinvestissement de ses propres traces mnésiques inconscientes aboutissant à un contre-transfert et donnant un sens déjà connu » à la relation, il se trouve confronté à la régression formelle de sa pensée, à l’inconnu. [...] Au plus près de l’inconnu éveillé par l’analysé, des interprétations particulièrement intuitives pourront ainsi surgir chez l’analyste. Par voie régrédiente directe, ces interprétations frayent l’accès à l’irreprésentable, autrement inaccessible, de l’analysé. » [12] 13Au-delà des expériences d’associations, les recherches de Jung à propos du contenu des délires de ses patients l’amènent à identifier le fond culturel et religieux lié aux grands mythes de l’humanité et qu’il reconnaît dans les productions des schizophrènes. L’émergence et le contenu de ces productions lui paraissent pouvoir remplir la même fonction de sens et donc, de résolution des conflits, que l’usage culturel et religieux en fait dans toutes les civilisations et de tout temps. 14Déjà, dans sa thèse de médecine, la question du rapport au mythe était posée dans les dédoublements de personnalité de la jeune fille, sujet de son étude clinique, mais exclusivement sous l’angle de la pathologie de la mythomanie. À partir de 1906, les échanges épistolaires avec Freud le conduisent à poursuivre sa réflexion sur les productions de l’inconscient dans la voie d’une différenciation de plus en plus précise vis-à-vis de la suprématie du refoulé sexuel freudien. C’est le rêve, qu’il fait à bord du paquebot qui les ramenait des États-Unis [13] avec Freud et Ferenczi qui lui permet de préciser son idée de l’inconscient collectif il y voyait une maison pourvue, au-dessous de sa cave ordinaire, d’une cave supplémentaire sous laquelle se trouvait encore un agrégat de poteries, d’ossements et de crânes préhistoriques. Freud lui interpréta qu’il s’agissait de désirs de mort à propos d’une personne de son entourage et Jung de son côté se mit à approfondir ses connaissances à propos des mythes et du symbolisme pour mettre en évidence leur accointance avec les contenus des délires des patients psycho-tiques. On peut voir dans cette simple anecdote un Jung phénoménologue, empiriste, d’abord attentif à l’observation de son propre inconscient. 15La notion jungienne de complexe introduit donc particulièrement bien cette formation du double, dans une acception qui ne renvoie pas exclusivement au même comme un certain niveau d’usage lexical peut nous le faire penser, mais avant tout à une dimension du monde interne intimement et émotionnellement vécue comme partie de soi et en même temps séparée, parce qu’étant projetée sur l’autre, dans le monde externe; elle peut alors être perçue comme négative, insupportable, et donc étrangère, ou encore comme fascinante et activant une forme de possession dans la psyché inconsciente de celui qui en est habité. Cette notion de complexe introduit la dimension subtile de la reconnaissance de l’altérité sur la scène intérieure, réverbérée dans et par la relation à l’autre, et elle conduit à reconnaître la difficile, sinon impensable, altérité de l’autre. 16On s’étonne parfois des appellations étranges données par Jung à ses concepts anima, animus, ombre, persona, etc. En fait, à travers l’approche complexuelle, on comprend qu’elles répondent à l’idée de personnification d’instances vivantes par lesquelles la dialectique du moi et de l’inconscient établit un dialogue actif et créatif. En les nommant complexes autonomes, Jung indique aussi le statut qu’il leur attribue dotés d’une énergie spécifique, les complexes vivent leur vie faite de rencontres, de recompositions, de décompositions dans les mouvements profonds de la vie psychique inconsciente confrontée aux aventures du monde externe. Par sa puissance, la vitalité de la vie complexuelle dans la psyché de l’individu évoque les entités spirituelles, âmes errantes, esprits malins ou bénéfiques, quand il ne s’agit pas d’animaux fantastiques ou de phénomènes naturels incontrôlables, qui, de tout temps ont habité la croyance humaine. 17 Non seulement les processus psychiques témoignent souvent d’une remarquable indépendance par rapport aux faits vécus par la conscience, mais on peut aussi discerner un net relâchement ou une séparation dans les processus conscients, [...] il existe des cas où ce n’est pas à proprement parler la personnalité tout entière qui est scindée en deux, mais où seules de petites parties s’isolent. Il s’agit même de très antiques expériences de l’humanité, que reflète l’hypothèse universellement répandue d’une pluralité d’âmes en un seul et même individu. » [14] 18 On le sait, ajoute Jung, l’expérience psychiatrique montre qu’il suffit de bien peu de choses pour faire éclater le semblant d’unité de la conscience pour la désagréger en ses éléments premiers. » [15] On pense aux notions de cryptes et de fantômes décrites par Nicolas Abraham et Maria Torok. L’importance donnée à la phénoménologie, qui permet à Jung de ne pas douter de la réalité des phénomènes psychiques issus de la dissociabilité de la psyché, l’autorise à relier ces phénomènes à l’expression d’une autre réalité, mythologique, préhistorique ou historique, celle-là Ces figures psychiques dotées d’une énergie considérable, souvent destructrice, symbolisent une libido surhumaine, aux multiples visages par laquelle s’actualisent, dans l’état profondément régressé de ces patients, des problématiques plus primitives » qu’infantiles, plus impersonnelles que propres au sujet et à son histoire. » [16] 19Jung donne un statut psychologique à part entière à ces instances psychiques primitives agissant dans l’inconscient de l’homme; il en fait des figures de l’autre », selon l’heureuse expression d’Élie G. Humbert [17], qui ne peuvent se réduire à des manifestations du déjà connu – fut-il mythologique ou culturel –, mais inscrivent leur figuration dans l’histoire et l’expérience singulière du sujet, et le complexe d’Œdipe en serait une parmi d’autres. Contrairement à ce qu’une lecture superficielle de Jung a pu laisser penser à certains, son interrogation sur le sens de la vie n’évince pas la question de la singularité et de l’unicité du rapport à l’autre. Ce rapport s’inscrit d’abord dans la psyché collective, dans les figurations archétypiques – l’humain ne se fait que dans la relation à l’autre –, dont le moi aura à se différencier en se mettant au contact avec les aspects conscients et inconscients les plus personnels de son appartenance individuelle. 20Ces catégories de la rencontre que propose l’expérience de l’inconscient archétypique correspondent aux formes que prennent les dynamismes inconscients pour intervenir dans la vie physique et psychique, c’est pourquoi leurs relations au conscient ne peuvent être dessinées à l’avance; elles ne sont en rien mécaniques. Ces catégories proposées par Jung sont comme la figure de l’autre, des médiatrices de la relation. » [18] Leur fonction médiatrice les place à la charnière du moi et du non-moi, caractéristique de la figure du double. Elles sont à la base de la constitution de l’identité du sujet [19], en même temps qu’elles autorisent, comme en tout premier lieu dans la relation primaire entre la mère et le bébé, la différenciation des composantes du même l’éloignement de celle qui est vécue comme même, la mère et la reconnaissance de l’altérité de l’autre, grâce à l’élaboration symbolique de l’absence. 21Ces instances psychiques dotées d’une puissante énergie archaïque s’activent dans des manifestations d’ordre complexuel, donc personnel, ce qui permet au moi de prendre en compte les désordres qu’elles provoquent, les besoins qu’elles expriment et de remonter ainsi jusqu’aux conflits inconscients dont elles exigent la résolution, ce qu’au mieux, on voit apparaître dans le travail d’analyse. La persona, l’anima, l’animus, l’ombre en sont les figures les plus communes. Elles se retrouvent sous des formes différentes, mais dans la même ligne thématique dans l’imaginaire de l’homme comme dans la culture et la mythologie des peuples. Leur élaboration au cours du travail d’analyse relie le sujet à son histoire personnelle et à ses avatars, tout en lui permettant de reconstituer les repères qui donnent sens à son existence au sein de la collectivité humaine. 22Parmi ces archétypes, la persona et l’ombre sont sans doute les deux modalités psychiques décrites par Jung qui nous rapprochent le plus du thème du double en nous permettant de l’explorer de manière originale. Bien qu’il ne lui ait plus apporté de modification après 1928, le concept de persona est intéressant à plus d’un titre, puisqu’il rend compte, en l’absence d’une métapsychologie systématisée chez Jung, d’une modalité d’identification et de constitution du moi, à la charnière entre le monde interne et celui des investissements d’objet, et des représentations collectives. La persona 23Persona est le nom latin du masque que l’acteur porte sur scène pour cacher son visage, se désingulariser en quelque sorte, afin d’amplifier la puissance d’évocation universelle de sa parole. Comme toujours, les acceptions que Jung propose à la notion de persona tout au long de son œuvre sont multiples et ouvrent sur des champs variés de l’expérience mais toutes ont à voir avec l’idée d’une identification aux valeurs ou aux figures qui appartiennent au monde collectif. Aujourd’hui, dans la foulée du développement des travaux sur l’attachement, on pourrait dire que la persona prend son origine dans le processus d’identification propre à la naissance et à la constitution de l’identité du sujet. La persona assure ensuite le sentiment de continuité narcissique dans la relation à l’autre et au monde. Dans ses expressions pathologiques, l’identification à la persona serait une forme de quête narcissique interminable, pouvant aller jusqu’aux limites de l’expérience de dépersonnalisation... 24Jung reconnaît à la persona la fonction psychique d’interface, intermédiaire pour le moi du sujet entre son monde interne et le monde externe elle serait la fonction qui permettrait aux moi de se présenter aux objets externes et d’entrer en relation avec eux, tout en tenant compte des objets internes. » [20] Dans cette acception, on pourrait y voir l’entre-deux de la double composante narcissique et objectale, naturelle dans les processus d’identification primaire. On verra, dans la vignette clinique présentée plus loin, une illustration de cet aspect. Mais Jung insiste aussi sur la dimension d’illusion, de mise en scène que la persona secrète de manière souvent défensive en provoquant des effets d’adhésivité aux valeurs et aux idéaux; elle est alors une formation de compromis entre l’individu et la société ». 25L’analyste winnicottien Jan Abram, dans Le langage de Winnicott, souligne la proximité qui existe entre les notions de faux self et de persona. Il écrit Cela me rappelle, dans la théorie de Jung, la persona qu’il définit comme étant un self qui se présente en société sous un aspect poli et socialisé. Cela ressemble au self sain de la théorie de Winnicott, qui constitue un intermédiaire entre le self privé et le monde extérieur au sens large. Une trop grande identification avec sa persona cependant est considérée par Jung comme relevant d’une organisation pathologique – tout comme le faux self présenté dans l’échelle d’évaluation par Winnicott. » [21] 26Dans la notion de persona telle qu’elle est décrite par Jung dans son aspect pathologique, ce qui est intéressant est bien qu’il la conçoive comme l’identification du moi à une image de lui-même, mais doublé des qualités puisées dans l’imaginaire collectif qui lui seraient nécessaires pour exister, survivre, en l’absence d’un sentiment de valeur suffisant. Pour illustrer cette idée, prenons l’exemple d’un événement récent qui a fait les titres des journaux. Une jeune femme se glisse dans les habits d’une victime de l’antisémitisme et met en scène sa propre attaque par des adolescents maghrébins et noirs. Tout se passe comme si son moi en quête de valeur était informé de la réponse exacte que cet acte va automatiquement provoquer dans le collectif. La réponse est donnée en termes de reconnaissance et d’empathie, qui sont en fait les sentiments dont, par la suite, la jeune femme avouera manquer personnellement de la part de son compagnon et plus généralement dans son histoire familiale. On pourrait dire qu’elle crée de toutes pièces le personnage provoquant une forte identification de la part des autres, capital d’identification nécessaire aux besoins profonds de son moi. 27Juliette Vieljeux montre clairement le fonctionnement en double qui existe entre le moi et la persona. Elle écrit Dans l’identification du moi à la persona, il n’y a plus de distance symbolique entre la représentation et la chose. La persona tient lieu de représentation une de ses faces est faite de l’adaptation au monde externe, l’autre face est plaquée au moi. » [22] Dans l’exemple considéré, on pourrait dire que les antennes de l’inconscient de la jeune femme, branchées sur l’air du temps du collectif, lui dictent le thème de sa mise en scène, tandis que son moi fragile ne peut pas prendre la juste distance, c’est-à-dire un point de vue éthique, par rapport au fantasme qui surgit en elle. Sa mise en acte est immédiate, avec les réactions en cascade de la presse et du monde politique, pris à leur tour dans les mêmes effets de persona, c’est-à-dire, eux aussi dans le besoin de promouvoir une image collective de valeur, sous forme de rapidité à réagir et d’efficacité dans la condamnation publique – qui viennent se substituer à la réalité d’un acte salvateur. Le fantasme sous-jacent est bien celui d’espérer récolter, comme la jeune femme, reconnaissance et adhésion, non plus dans l’image de la victime, mais dans celle de la généreuse compassion. 28 Ici, au contraire, il s’agit d’une mise en scène qui, bien au-delà d’une vérité psychologique de souffrance, est parvenue à habiter une névrose collective » à travers l’inquiétante familiarité d’un scénario où les désirs et les pulsions d’une société ont pu se délivrer une fois de plus. » [23] 29L’effet miroir est provoqué par le fait de prendre la représentation du sujet pour le sujet lui-même. » [24] On pourrait alors décrire la persona pathologique comme un double du moi, éphémère refuge narcissique » investi d’une image idéale qui viendrait masquer les arrières-plans de fragilité identitaire et les aspects d’ombre personnelle qui l’envahissent. Comment cette jeune femme croyait-elle – aujourd’hui – mieux faire entendre sa blessure d’identité que par ce scénario macabre ? 30Dans la clinique, souvent les patients apportent d’emblée l’expression d’une souffrance qu’ils repèrent dans l’écart qui s’installe entre celui ou celle qu’ils donnent à voir aux autres et celui qu’ils se sentent être réellement, au plus intime d’eux-mêmes. Les débuts de l’analyse s’amorcent alors par un travail sur la dissolution de la persona dont les effets sont saisissants pour le patient son moi, déshabillé du leurre de son double idéal se défait de ses attitudes de sur-adaptation à l’environnement extérieur. On peut alors parfois voir la charge de l’idéal se déplacer et se réinvestir dans l’analyse elle-même, dans la relation de transfert qui anime un mouvement de régression teintée d’infantilisme qui permet, dans un premier temps, de supporter de passer ce premier cap de transformation et qui rapproche de la construction d’un vrai moi-peau. 31C’est dans les termes de la différenciation que le travail d’analyse jungienne se décrit le plus explicitement. L’exemple de la persona montre bien combien le moi a besoin de se différencier de la psyché collective pour que la place qu’il doit nécessairement prendre dans la vie sociale et relationnelle lui appartienne en propre et ne fonctionne dorénavant plus comme une sorte de moi parasite, clivée de ses fondements et de ses limites. 32Le travail sur le retrait des projections de la persona dans le monde externe ouvre au patient un nouvel espace de projection à l’intérieur même du cadre analytique, et la conception jungienne du transfert y explicite un éclairage particulier de la question du double. En effet, pour Jung, les projections de transfert s’activent dans la réciprocité des échanges conscients et inconscients entre l’analyste et l’analysant – chacun pour ainsi dire étant à la fois miroir et glace sans tain. Miroir, car l’autre n’est vu qu’à travers le filtre d’une image inconsciente de soi-même » [25], et glace sans tain, car la rencontre avec la radicale altérité de son analyste imposera au patient de faire le sacrifice d’une image idéale de lui-même. C’est en entrant plus avant dans le travail sur la dimension négative refoulée du moi, qu’il aura à se confronter à son ombre. Mais pour l’analyste également, l’élaboration sans cesse renouvelée des manifestations complexuelles provoquées par la relation au patient impose qu’il poursuive son propre travail d’analyse et accepte de reconnaître les transformations que celles-ci provoquent en lui. 33Jung a en effet décrit à l’aide de l’imagerie et des métaphores des alchimistes la relation de transfert dans la double composante, celle de la combinaison de deux corps chimiques qui transforme intimement les deux protagonistes de la relation. C’est pourquoi, le plus souvent, le vocabulaire jungien ne donne pas un poids spécifique à la différence entre transfert et contre-transfert, mais les élabore ensemble dans la relation transférentielle, indiquant par là même que l’analyste est lui-même pris dans un réseau de projections et de représentations inconscientes suscitées par son analysant c’est la commune inconscience dont la richesse symbolique pourra être exploitée par l’analyste, à condition qu’il l’entende dans ses formulations silencieuses, sans images, et au plus près de ses sensations. C’est d’elle qu’il pourra tenir des indications sur les composantes peu ou non représentables de la relation, en particulier sur sa dimension incestueuse, au sens large et symbolique du transfert érotique, qui œuvre au dénouage du transfert idéalisant du patient. Dans ce travail en double, diraient encore les Botella, l’analyste avance avec le patient dans l’exploration sans fin de la vie de l’inconscient partagée entre patient et analyste. L’ombre 34Plus encore que la persona, l’ombre dans l’acception jungienne, évoque le jeu de conjonction qui anime l’idée même de double, encore une fois, non pas du côté du spéculaire, mais bien de l’autre côté du miroir, sur le versant où les aspects refoulés du moi ne sont ni reconnus ni intégrés, ou encore sur le versant où ils exercent une puissante fascination et peuvent donner lieu à des effets de possession. L’origine de l’ombre s’explique pour Jung comme corollaire de l’accès à la vie symbolique; l’ombre serait alors le pendant et la conséquence du travail d’élaboration opéré par le moi conscient, elle naîtrait dans sa lumière. Elle est marquée par le poids des interdits venant du collectif et par le poids du refoulé issu de la vie pulsionnelle personnelle, mais plus généralement, elle apparaît dans le rapport du sujet, qui se doit d’affirmer sa cohésion et son choix, avec l’ambiguïté générale. » [26] Jung a d’abord vu dans l’ombre la queue de saurien de l’homme civilisé. Mais par la suite, il développe l’idée que l’ombre est beaucoup plus que la répression de la vie instinctive. 35La résistance au changement, la peur de l’inconnu nous font penser que la conscience se développe également en opposition aux formes qu’elle ne parvient pas à intégrer parce qu’elle les appréhende comme des valeurs qui la dépassent l’ombre vient alors interroger les valeurs qui circonscrivent le moi au sein du projet d’individuation Le moi existe dans son jugement personnel de valeur. Ce jugement est de l’ordre du sentiment et il est personnel parce qu’il ne se réfère à aucun code axiologique. Or c’est précisément ce sentiment de valeur qui est atteint, corrodé, éprouvé par la nécessité de prendre en compte ce qu’on avait rejeté et, plus encore, par l’expérience des lois naturelles de la réversibilité et par la découverte du caractère relatif de la personnalité. » [27] Mais il faut aussi considérer que certains effets de l’ombre, qu’on repère dans l’analyse, n’ont pas cette coloration négative mais au contraire se manifestent sous forme d’inflation, de grandiosité ou de fascination alors que leur lien avec l’ombre est en relation directe avec la difficulté du sujet à reconnaître et à assumer les limites de son moi. 36On le voit plus clairement maintenant, l’idée d’ombre chez Jung n’est pas à entendre seulement dans une complémentarité, ni même dans un couple d’opposés, fussent-ils dynamiquement reliés, mais elle appartient bien à la personnalité, elle est la personnalité non développée, parfois rejetée par le moi et projetée à l’extérieur, l’ombre c’est alors l’étranger inquiétant en soi, cet autre-en-nous. Elle peut aussi prendre les habits d’un étranger merveilleux, fascinant, les limites de notre identité se décentrant vers des valeurs et des sentiments imaginaires. 37L’ombre apparaît alors comme un organisateur qui donne vie à des dimensions qu’aussi bien l’inconscient collectif que l’inconscient personnel refoulent dans une société qui promeut toujours plus les valeurs de liberté, de désir et d’idéal, dans un rapport indifférencié à des imagos parentales teintées de grandiosité, les images d’ombre nous rappellent cette autre moitié de notre ciel, faite de vulnérabilité, de fragilité et de réserve, toutes choses qui n’ont pas cours dans notre monde externe, mais qui, pourtant nous constituent intimement et participent de notre entièreté. L’ombre met en cause les achèvements conscients et en relativise la valeur [28] » écrit encore Élie Humbert; elle n’est pas une castration, au sens où les contours et les limites du moi qu’elle dessine sont bien réels. 38Pour tenter de donner une présence clinique à l’usage de ces notions dans la pratique jungienne, j’ai choisi de décrire une courte aventure transférentielle avec un enfant et sa mère. Si ces quelques séances se sont passées voilà de nombreuses années, elles ont laissé en moi un souvenir très vif qui a certainement orienté ma recherche sur la question du double. Raphaël, un enfant sans persona aux prises avec l'ombre maternelle 39Raphaël a 8 ans quand sa mère demande à me consulter. Contrairement à ce qui se passe généralement, elle a préféré venir seule avant que je ne les reçoive ensemble. 40Avec beaucoup d’émotion, elle évoque pour moi leur accordage raté » au moment de sa naissance. Il est le premier enfant de sa génération, aussi bien du côté de la mère que du côté du père; les deux familles se sont emparées de cette naissance, sans que la mère ait pu résister pour faire elle-même connaissance avec son enfant. Immédiatement après sa naissance, elle a été envahie par l’impression de ne pas être à la hauteur, surprise d’autant plus grande et insupportable qu’elle était une professionnelle de la première enfance. Elle pensait ne rien comprendre à cet enfant qui a eu très tôt 4 semaines une allergie au lait, une bronchiolite et des problèmes de peau. 41On pourrait dire que le moi de la mère, identifiée à sa persona de soignante, n’a pas pu être sollicité par les émotions et les représentations internes et d’ordre inconscient que la maternité déclenche. De plus, la survalorisation du collectif familial l’a contaminée, lui rendant inaccessible sa tâche modeste et intime de mère suffisamment bonne. D’emblée l’enfant a manifesté une grande souffrance psychique à laquelle la mère n’a pas su comment répondre; ce qui lui confirmait en miroir la réalité de son incompétence. Les premiers mois ont été extrêmement difficiles, à tel point qu’elle a préféré le donner en nourrice de jour plutôt que de prolonger un possible congé de maternité dont elle avait rêvé. 42Les mois passants et la mère rassurée par la bonne adaptation de l’enfant chez la nourrice, leur relation s’améliore, mais sur un mode extrêmement fusionnel elle se souvient qu’elle lui cédait sur tous ses désirs J’avais besoin qu’il m’accepte... ». À l’âge de deux ans, période de la crise d’opposition dans l’émergence de la pulsionnalité œdipienne, Raphaël commence à avoir de très fortes colères la mère avait alors compris qu’elle ne pouvait plus lui céder toujours et elle commençait à mettre des limites. Cependant, les colères de l’enfant la perturbaient profondément, à tel point qu’elle se mettait en colère à son tour et elle se souvient de s’être souvent trouvée dans le même état que lui, pour sa plus grande honte. À quatre ans, Raphaël a un petit frère qui conforte la mère et la rassure dans son rôle et sa fonction maternelle, alors que pour Raphaël les problèmes ne font qu’empirer et durent jusqu’à ce jour tics, difficultés d’endormissement, énurésie, mais surtout, ce qui reste aujourd’hui le symptôme majeur, les énormes colères. 43Le tableau est finement décrit par la mère qui, à partir de l’analyse qu’elle a entreprise, voudrait soutenir et aider son enfant envers qui elle éprouve une grande culpabilité, parfois encore haineuse, en même temps qu’une grande tendresse. 44La rencontre avec Raphaël seul est impressionnante il dresse un inventaire extrêmement précis et détaillé de tous ses maux. Les tics concernent une petite chanson, toujours la même, qu’il ne peut s’empêcher de répéter à l’infini dont les paroles évoquent un petit bonhomme et qui, à la fin, se clôt sur un raclement de gorge. Cela horripile sa mère, mais il a remarqué qu’il a recours à ce rituel dans de nombreuses situations, hors de sa présence. Raphaël n’a aucune difficulté scolaire, mais son comportement bagarreur, si ce n’est violent dans la cour de récréation, a plusieurs fois provoqué les plaintes des parents des enfants. Raphaël rapporte ses difficultés sur le mode de l’aveu. Il est le seul coupable et, à l’entendre, jamais il ne s’exonère sur quelqu’un d’autre de ses problèmes. Comme s’il ne pouvait pas projeter le négatif hors de lui et qu’il avait à l’endosser totalement. 45L’échange avec lui est cependant facile, Raphaël parle volontiers et il s’investit d’emblée dans les projections sur moi d’un transfert à coloration magique, omnipotent, auquel il veut donner toutes ses chances pour être guéri », selon sa propre expression. De mon côté, je sens mon empathie sollicitée par la souffrance de cet enfant. Je lui propose de dessiner sa famille et je peux constater une organisation de la différence des sexes et des générations suffisamment claire pour un enfant de cet âge. Le non-usage de la couleur dans le dessin donne cependant une idée d’un retrait de la vie pulsionnelle, de la rétention de la vitalité et de la créativité comme de l’agressivité même si le dessin est structuré, son atmosphère reste triste. 46Je lui propose ensuite de dessiner une scène selon son désir et sa fantaisie. Il s’applique à représenter un retour à Paris, quand on quitte la maison de campagne ». La première partie de l’exécution du dessin consiste à partager une feuille orientée horizontalement en deux dans le sens transversal et de ne dessiner que dans sa partie supérieure. Là encore, Raphaël ne fait pas usage de couleurs. La moitié inférieure de la page, celle que les enfants de son âge utilisent généralement comme plancher, sol, terre, herbe etc. pour donner une limite vers le bas, sur le dessin de Raphaël reste absolument vide, il n’y a rien, qu’un blanc qui éveille en moi une certaine angoisse... 47Raphaël est absorbé, concentré. Il me tend fièrement son dessin et m’explique que c’est un moment qu’il n’aime pas, quand il faut quitter la campagne pour rentrer à Paris où il n’y a pas d’espace pour jouer dehors, ni de liberté car il faut aller à l’école. Il représente une maison, un arbre, une voiture conduite par son père qui, de profil, cache sa mère. Son frère et lui sont à l’arrière, on les distingue tous les deux. 48Je suis sollicitée par le thème de la séparation qui habite le dessin et par le blanc, ce vide de représentation auquel elle semble a priori renvoyer. La position transférentielle induite par le dessin n’est plus dans l’aveu, mais dans l’expression d’un affect douloureux. Je propose à Raphaël l’idée que les séparations doivent être bien douloureuses parce que son dessin nous montre qu’elles ouvrent sur du vide... Il reste un instant rêveur, puis reprend son dessin, le retourne et dessine l’exact symétrique du premier dessin... en miroir. Je suis assez déconcertée par la rapidité et l’efficacité de sa réaction visant à combler le vide de la séparation... Il m’explique fort intelligemment, que devant la maison, il y a un lac, et la scène se reflète dans l’eau ». Je ne regrette pas mon intervention peut-être trop rapide, car elle m’a montré sa mobilité défensive et le travail du déni par le retour dans l’indifférencié du même. 49Dans la poursuite des entretiens préliminaires, en vue de ce que j’envisageais déjà comme une probable demande de psychothérapie pour Raphaël, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que le père n’avait pas été informé de la démarche entreprise par la mère, qu’il était tout à fait opposé à ce que son fils soit confié à une personne extérieure à la famille, et qu’il allait s’en occuper lui-même, en faisant le projet de travailler un peu moins... Les entretiens ont donc pris fin sur ce refus paternel sur lequel il n’a pas été possible de revenir. 50Que dire de cette séquence et en quoi illustre-t-elle la question du double telle que j’ai essayé de la développer ? 51Du point de vue de son développement psychique, Raphaël apparaît comme un grand blessé narcissique la matrice relationnelle précoce n’a pas été suffisamment nourrissante et étayante pour permettre au moi de se constituer des limites différenciées, une identité autonome et solide dans sa confrontation aux remises en question que sont les épreuves de différenciation de son altérité dans les conflits avec les autres et sa mère en particulier. Entre sa mère et lui, on dirait que la folie à deux de la relation primaire, qui avait pour fonction d’assurer les conditions symboliques d’un inceste érotique structurant, est encore présente dans un processus de répétition sans fin la dualité en boucle n’ouvre sur aucune dimension d’inconnu, comme dans l’image du serpent qui se mord la queue, tout se répète à l’identique. L’énergie en jeu est énorme, d’une violence inouïe, et pourtant elle s’absorbe et s’annule. On pourrait dire que tout se passe entre eux comme si l’inceste des origines se représentait, toujours revécu dans cet équivalent de scène de ménage » pour qu’enfin une issue inattendue surgisse. L’issue serait la sortie du miroir mortifère c’est-à-dire la différenciation entre l’inconscient maternel et celui de l’enfant pour la mère, ce serait que son enfant devienne un autre, un étranger familier, qui pourrait vivre et intégrer cette part d’étrangeté en lui-même, non comme une séparation qui débouche sur le vide, mais comme une part d’inconnu qui lui ouvre l’accès à sa position de sujet. La réaction de Raphaël à la séparation indique que sa position de sujet n’est pas établie la séparation entre soi et l’autre n’enclenche pas la créativité du symbolique, mais elle appelle la froideur glacée du symétrique. 52Le moi de l’enfant n’a pas trouvé le recours d’une organisation défensive de type persona. On rencontre parfois en effet, dans nos cabinets ces enfants metteurs en scène de réassurance, ces enfants trop sages qui soignent leur mère en s’adaptant admirablement à sa pathologie, comme dans le complexe de la mère morte d’André Green. 53Ici, le moi de l’enfant est si peu différencié qu’il n’a, en fait, pas pu mettre en place de défenses efficaces Raphaël ne trouve pas sa place dans la communauté de ses pairs ni avec ses parents. Dans ces conditions, le recours à l’archaïcité nous amène à parler plus volontiers de défenses du soi; elles sont peu adaptées à la réalité externe et leurs importants effets de dépersonnalisation touchent au registre psychotique. Elles ont pour fonction de construire une carapace rigide autour du projet d’individuation du soi – promoteur du moi. Ces défenses ne permettent que peu de contacts avec l’autre, si ce n’est sur un mode stéréotypé, répétitif, ou agressif. La maturation affective du sujet est comme arrêtée. La psyché de l’enfant est possédée par l’ombre de sa mère il se comporte comme elle, lui renvoie en miroir sa propre ombre, sous forme d’échec, de violence, d’incompréhension et elle sent qu’elle risque de rejeter son fils de plus en plus fortement. 54Du point de vue de la mère, on pourrait dire que pour des raisons que nous ignorons, la relation à son enfant n’a pas pu se mettre en route selon ce processus très particulier de l’attachement. Il implique une forte dimension instinctuelle, c’est-à-dire une régrédience des limites et du contrôle du moi la folie à deux, afin d’assurer l’activation des schèmes de comportement universels liés à la fonction maternelle qui permet au moi et à l’inconscient d’être possédés par l’archétype, dans sa dimension constructive. L’archétype du maternel, quand il s’active naturellement met la mère dans la situation de jouer le jeu, en quelque sorte. Ici, une persona de mère fait défaut, persona au sens positif d’intermédiaire entre sa psyché et la vie physico-psychique de son enfant, et ce d’autant plus lourdement que le métier de cette femme en relation avec la petite enfance lui avait toujours fait penser qu’elle saurait être une bonne mère pour ses enfants à venir et qu’elle s’était vue confortée dans cette image par l’investissement unanime des deux familles. 55Mais ce qu’elle a donné à sentir et à connaître à son enfant a été un mode de communication et de relation basé sur la détresse, la culpabilité, l’insatisfaction et sans doute une rage secrète contre celui qui l’empêchait d’être une mère selon ses attentes idéales. Face à ce complexe maternel destructeur, la vie précoce du bébé Raphaël va rencontrer une mère sans persona, incapable d’offrir une scène à son bébé sur laquelle déployer les affects mutuels et narcissisant dont ils ont tous les deux besoins. 56L’enfant est violemment exposé aux contenus d’ombre qui habitent la psyché maternelle en deçà des attentes idéales du collectif auxquelles elle est identifiée. Elle est obligée de l’éloigner d’elle pour le protéger. L’identité de l’enfant va se construire sur le socle d’une identification négative et se nourrir d’un continuel partage d’expériences de déplaisir, ce qui va orienter la construction de son moi et de ses défenses. Il s’agit d’un rapport en double miroir, dans lequel il n’y a pas d’espace pour que la mère signifie à l’enfant sa position valorisante de sujet, à la fois comme elle et différent d’elle, sauf à l’éloigner d’elle. La mutualité, dont parle Winnicott, n’existe pas suffisamment dans leur relation; la réciprocité sur le versant du plaisir et de la gratification n’est pas suffisante, et par conséquent, elle ne pourra pas les transformer progressivement en deux individualités – séparées et cependant en relation. 57On pourrait dire que les conditions banales de la relation primaire lorsqu’elles imposent si peu de différenciation entre la mère et son bébé, la construction du moi de l’enfant absorbe par identification et de manière massive, les contenus de la psyché inconsciente maternelle. Dans le cas de Raphaël et de sa mère, ces contenus nous semblent renvoyer de manière dominante à des représentations d’insécurité et de détresse, qui sont renvoyées en miroir à la mère par son enfant, sans qu’elle puisse les détoxiquer », mais qui, au contraire, l’angoissent un peu plus... Il n’est pas indifférent de constater que dès qu’elle a entamé un travail d’analyse pour elle-même, c’est-à-dire qu’un tiers est entré en jeu, la mère peut alors faire exister son enfant en tant que sujet et souhaiter qu’il puisse élaborer, comme elle, avec un tiers analyste, sa part d’enfant de leur problématique mutuelle. 58Comment comprendre maintenant la symptomatologie de l’enfant et son dessin ? Étant donné que ces entretiens préliminaires n’ont pas eu la suite prévue d’une thérapie, les réflexions qui vont suivre n’ont pas d’autre statut que celui d’hypothèses diagnostiques. 59Raphaël m’a frappée d’emblée par sa capacité à prendre ses difficultés à son propre compte, culpabilité qui pour ses 8 ans m’a paru tout à fait suspecte. La bulle fusionnelle d’indifférenciation, fortement teintée de négativité, dans laquelle il a grandi n’a sans doute pas permis à son jeune moi d’expérimenter la sortie de la dimension du double régnant naturellement dans la relation primaire, au profit d’un moi je valorisé et valorisant, qui aurait dû s’ériger dans la différenciation, donnant ainsi forme et contenu aux besoins du projet de croissance du soi... 60Ce n’était pas tant la culpabilité du bouc émissaire dans laquelle il se représentait, mais bien l’absence d’autre qui était troublante dans son système de représentation de lui-même et de son monde. Pourtant, tous les ingrédients pour une juste projection phobique sur l’autre étaient à sa disposition, depuis le petit frère casse-pieds, en passant par les copains bagarreurs, ou les parents trop sévères, etc. Pas de projection, pas de tiers, pas d’échappatoire névrotique dans ce face à face psychique avec et dans l’ombre de la mère. On pense immanquablement au regard captateur de Méduse. 61Il me paraît tout à fait intéressant de considérer les modalités défensives mises en place par l’inconscient de l’enfant comme tentatives pour se protéger dans cette fusion meurtrière. L’expérience du complexe maternel négatif invente des solutions, à la fois pour exprimer le conflit interne et pour le solutionner. 62D’emblée, j’ai été frappée par l’équivalent symbolique entre l’altérité manquante dans la relation entre la mère et son fils et la thématique du tic. Il s’agit d’une chansonnette, une ritournelle, comme ces berceuses répétitives et rassurantes qui se chantonnent autour des berceaux, mais qui racontent souvent des histoires terribles, pour exorciser la peur. Celle-ci met en scène un petit bonhomme sans nom qui habite dans la tête de Raphaël. Si l’on considère l’aspect prospectif du complexe, on voit que le petit bonhomme en question pourrait bien être absolument nécessaire pour échapper aux dangers de l’emprise maternelle; dans la réalité, la mère est horripilée. Inconsciemment, quelque chose s’impose à Raphaël sur le mode du tic, et cela marque une distance, conflictuelle, certes, avec sa mère. On pourrait dire que le tic fabrique de la différenciation là où le fantasme maternel semble demander toujours plus de ressemblance... Mais sur le plan symbolique, le tic est bonhomme, c’est-à-dire à la fois homme bon, mais également un masculin toujours présent, toujours disponible, dans son habillage mythologique. Quand Raphaël m’en a parlé, l’image du petit bonhomme sculpté dans sa règle par le jeune Jung et caché dans le grenier s’est imposée à moi. 63Mais évidemment, on ne peut pas éluder la question du père, face à ce petit bonhomme. On pourrait l’entendre comme un appel au père, singulièrement manquant dans le couple mère-fils. Je l’ai également entendu comme une chanson magique pour ne pas désespérer de faire venir un secours masculin paternel. Et ce complexe paternel fragile était resté disponible au moi, à tel point qu’il pouvait être projeté dans le transfert sur la proposition thérapeutique que je représentais pour Raphaël. Il voulait que je le guérisse... 64À propos des colères, comme du raclement de gorge qui ponctue la chansonnette du petit bonhomme, dans le travail avec les enfants aussi bien qu’avec les adultes, on constate souvent que l’explosion de colère est la parade défensive pour se protéger d’une expérience de dépersonnalisation. Les sentiments de frustration ou d’impuissance qui déclenchent la crise viennent rencontrer la fragilité identitaire, là où la différence entre soi et l’autre est insuffisamment arrimée au sentiment de valeur. La colère vient alors relancer le sentiment d’exister grâce à l’expression dans le corps et tient à distance les affects de dépersonnalisation. Mes colères m’ont sauvé, elle me donnaient la certitude que je n’étais pas mort » se souvient un homme en analyse. 65Raphaël est en effet habité par une violence qui ne concerne pas tant une saine rivalité avec ses pairs, qui le rendrait bagarreur dans les cours de récréation; non, c’est plutôt la violence du lien incestueux à la mère qui l’anime, ce double qui le fait disparaître dans l’indifférencié et qu’il tente désespérément de nous faire entendre. Assigné à une place doublement symétrique de sa mère, le projet du sujet masculin en Raphaël était encore inhabité, irreprésentable, vide. Son père n’était pas prêt à ce que son fils rencontre et se confronte à cet autre double, à la fois proche et inconnu qu’est l’analyste. Mais peut-être le refus du père était-il lié à une nouvelle compréhension de cette dimension d’identification entre père et fils, dont sans doute, lui aussi avait manqué... Notes [1] Jung Ma vie, souvenirs rêves et pensées, recueillis par Aniela Jaffé, trad. R. Cahen, et Y. Le Lay, Paris, Gallimard, p. 71,1973. [2] Jung Psychologie et pathologie des phénomènes dits occultes », in L’Énergétique psychique, trad. Y. Le Lay, Genève, Librairie de l’Université Georg, 1981. [3] Le contenu complexuel demeure en quelque sorte entre l’inconscient et le conscient comme en clair obscur; il est ressenti, certes par le sujet, d’une part comme appartenant à sa conscience ou ayant des affinités avec elle; mais d’autre part il reste une existence autonome [...] qui en tout cas, n’obéit pas nécessairement aux intentions subjectives ». Jung 1964. Dialectique du moi et de l’inconscient, trad. R. Cahen, Paris, Gallimard, p. 135. [4] Sur le sens spécifique de ce concept, voir le glossaire dans Agnel A., Jung, la passion de l’autre, Toulouse, Milan, 2004. [5] Jung Psychologie et pathologie des phénomènes dits occultes », L’Énergétique psychique, op. cit., p. 207. [6] Jung Métamorphoses et symboles de l’inconscient revu et reédité sous le titre Métamorphoses de l’âme et ses symboles, trad. Y. Le Lay, Genève, Librairie de l’Université Georg, 1953. [7] Jung & Riklin F., Experimentelle Untersuchung über Assoziationen Gesunder », Gesammelte Werke, 2, Olten & Freiburg im Breisgau, Walter Verlag. [8] Burghölzli hospital records of Sabina Spielrein, première publication Sabina Spielrein, Jung’s patient at the Burghölzli », MINDER B. 1994, in Luzifer-Amor, Zeitschrift zur Geschichte der Psychoanalyse, Vol 7, n°14, puis Journal of analytical psychology, Vol. 46, n° 1, January 2001, p. 27. [9] Jung 1933, Die Beziehungen zwischen dem Ich und dem Unbewussten, Dialectique du moi et de l’inconscient, trad. R. Cahen, Paris, Gallimard, 1964, pp. 157-158. [10] Jung Collected Works 8, § 253, cité par Pieri, Dizionario junghiano, Torino, Bollatti Boringhieri, entrée Scissione clivage, dissociation, 1998. [11] Botella C. & S., La dynamique du double », in Le double, Revue française de psychanalyse, monographie sous la direction de C. Couvreur, Paris, 1995. [12] Ibid., p. 80. [13] McGuire W., Analytical psychology. Notes on the seminar given in 1925 by Jung, Princeton, Princeton University Press, 1989, pp. 22-23. [14] Jung 1971 La dissociabilité de la psyché », Les racines de la conscience, trad. Y. Le Lay, Paris, Buchet/Chastel, p. 486. [15] Ibid. [16] Agnel A., Jung, la passion de l’autre, op. cit., p. 21. [17] Humbert 1983 Jung, Paris, Éditions universitaires, p. 54, réédition Hachette, 2004. [18] Ibid., p. 54. [19] Allain-Dupré B. et Maffei G., Il doppio e l’estraneo nella costituzione dell’identità », Psicoanalisi e Metodo, L’incontro con l’altro, N° 1, Pisa, Edizioni ETS, 2001. [20] Vieljeux J., La persona, étude théorique du concept », in Cahiers jungiens de psychanalyse, La persona, n° 58,1988, p. 4. [21] Abram J., Le langage de Winnicott. Dictionnaire explicatif des termes winnicottiens, trad. C. Athanassiou-Popesco, Paris, Éditions Popesco, 2001, p. 304. [22] Vieljeux J., op. cit., p. 6. [23] Mattei B., Chronique Rebonds, Un miroir tendu à la République », in Libération, 20 juillet 2004. [24] Ibid., [25] Agnel A., op. cit., p. 55. [26] Humbert L’homme aux prises avec l’inconscient. Réflexions sur l’approche jungienne, Paris, Retz, 1992, p. 27. [27] Ibid., p. 29. [28] Ibid., p. 25. 2 décembre 201222 juillet 2021 Les aspects fusionnels correspondent astronomiquement à un angle de 0° entre les astres. Depuis la Terre, ils ne font qu’un. Quand deux astres se trouvent dans cette configuration, cela signifie que vus depuis la Terre, ils sont l’un derrière l’autre, comme lors d’une éclipse solaire où la lune vient se mettre devant le soleil. Du point de vue astrologique, c’est exactement la même chose. Leurs énergies fusionnent, elles ne font qu’un. En astrologie on appelle ces aspects des conjonctions. On dit que tel astre est conjoint à tel autre. Les astres en conjonction fonctionnent ensemble comme un couple inséparable. Ce n’est donc ni un aspect positif », ni un aspect négatif » en soi. La nature de la fusion va déterminer si le mélange est plutôt dur ou tendre. La fusion est une difficulté en soi parce qu’elle ne permet pas de fonctionner séparément. La fusion engendre une domination subtile et invisible d’une énergie sur l’autre. On n’arrive pas à distinguer ces deux énergies et l’une se manifeste subtilement en domination de l’autre. Ce qu’il est important de retenir, c’est que nous avons intérêt à faire en sorte que l’astre le plus élevé dans la hiérarchie du système solaire c’est à dire le plus éloigné du soleil se manifeste en domination positive sur l’astre le moins élevé c’est à dire le plus proche du soleil. Lorsque deux astres fusionnent il est important de regarder lequel des deux est le plus éloigné du soleil dans le système solaire pour comprendre la manière dont l’on pourra gérer harmonieusement cette fusion. L’astre qui doit petit à petit guider l’énergie des deux est l’astre le plus éloigné du soleil. Pourquoi? Parce que c’est celle qui représente le niveau de conscience le plus évolué. Voici un exemple, imaginons une conjonction entre Saturne et Jupiter. L’énergie de Jupiter est la moins évoluée c’est l’astre le plus près du soleil. Son énergie est celle de la loi, de la conscience d’un cadre qui permet une expansion. Saturne c’est la conscience de la responsabilité individuelle qui peut amener des blocages, frustrations et ralentissement importants quand on ne rentre pas dans sa responsabilité. La fusion de ces énergies peut créer un mélange particulier avec un blocage Saturne du sentiment de légitimité Jupiter. Si une personne soumet son intégrité, sa responsabilité individuelle Saturne à son désir d’expansion, à sa légitimité Jupiter, elle vivra mal cette expérience. Elle aura le sentiment d’être contrainte, ralentie, bloquée par l’énergie de la responsabilité qui s’exercera sur elle comme une contrainte extérieure. Si elle ne change pas la gouvernance de sa conscience en mettant en avant la nécessité de se responsabiliser, elle va exercer une forme de pouvoir sans conscience. Dans ce cas, c’est l’astre le plus près du soleil qui domine la relation. Cela entraînera des comportements égoïstes, malveillants, déviants et en retour des expériences désagréables… Inversement, lorsque l’on soumet l’énergie de l’astre le plus proche du soleil à l’énergie de l’astre le plus éloigné le plus évolué, le résultat est plus sympathique. Dans notre cas, si notre sentiment de légitimité Jupiter est soumis à notre intégrité et notre responsabilité individuelle Saturne, on entre dans une fusion harmonieuse ou le pouvoir s’exerce dans la responsabilité. En vieillissant, cette fusion peut se transformer en un sens des responsabilités fort Saturne dans l’exercice du pouvoir que confère un cadre légal Jupiter. Dans une fusion, il y a toujours une domination de l’astre le plus élevé. Elle peut s’exercer en douceur si on l’accepte ou dans la dureté si on la refuse. Ici le bon » côté de Saturne, le sens des responsabilités individuelles, discipline le cadre le côté expansionniste de Jupiter. Il y a peut-être des facteurs astrologiques qui inclinent une personne à agir plus dans un sens harmonieux ou disharmonieux devant une configuration comme celle-là. Je pense qu’ils sont moins importants que la conscience de chacun qui reste, pour moi, le facteur principal. Nous avons toujours le pouvoir de choisir quelle part de nous-mêmes nous voulons laissé s’exprimer. Ce qu’il faut retenir des aspects fusionnels, c’est qu’il s’agit de deux énergies qui vont fonctionner ensemble pour résoudre une même problématique ou faire une même expérience qui est la fusion de ces deux énergies. Cette fusion entraîne la domination de l’énergie la plus évoluée sur l’énergie la moins évoluée. Notre conscience a le pouvoir d’accepter cet état comme un outil d’évolution ou au contraire de résister à cette étape de maturation. Dans le premier cas, la fusion est bien vécue, dans le deuxième, elle est pénible, douloureuse et l’énergie la plus évoluée finit par se retourner contre soi de manière désagréable. Tout est affaire de choix personnel, de conscience de l’énergie que l’on veut mettre en avant dans sa propre vie. Comme dans chaque épisode de la série, il est possible d’enseigner certaines capacités à vos Pokémon dans les jeux Épée et Bouclier. Et si les Capsules Techniques CT sont de retour, elles sont cette fois-ci accompagnées d’une nouveauté ! Les Disques Techniques DT sont des nouveaux objets permettant également d’apprendre des attaques à vos Pokémon. Mais celles-ci sont à usage unique, un peu comme les CT par le passé. Voici la liste complète et l’emplacement des CT et DT dans Pokémon Épée et Bouclier. N° Nom Type Cat. Puis. Pré PP 00 Ultimapoing 80 85% 20 Pas d’effet supplémentaire. Kickenham 01 Ultimawashi 120 75% 5 Pas d’effet supplémentaire. Kickenham 02 Jackpot 40 100% 20 À la fin du combat, gagne de l’argent équivalent à 5 fois le niveau du lanceur. Motorby 03 Poing de Feu 75 100% 15 10% de chance de brûler la cible. Winscor 04 Poing-Glace 75 100% 15 10% de chance de geler la cible. Winscor 05 Poing-Éclair 75 100% 15 10% de chance de paralyser la cible. Winscor 06 Vol 90 95% 15 Entre dans un état de semi-invulnérabilité en vol pendant un tour et attaque au suivant. Old Chister 07 Dard-Nuée 25 100% 20 Touche la cible 2 à 5 fois. Route 4 08 Ultralaser 150 90% 5 Le lanceur ne peut effectuer aucune attaque le tour suivant. Winscor 09 Giga Impact 150 90% 5 Le lanceur ne peut effectuer aucune attaque le tour suivant. Winscor 10 Feuillemagik 60 — 20 Touche la cible indépendamment du calcul de précision. Greenbury 11 Lance-Soleil 200 100% 10 Charge pendant un tour et attaque au suivant. Pas de tour de chargement sous le Soleil. Old Chister 12 Lame Solaire 125 100% 10 Charge pendant un tour et attaque au suivant. Pas de tour de chargement sous le Soleil. Winscor 13 Danse Flamme 35 85% 15 Pendant 4 à 5 tours, piège la cible et lui retire 1/8ème de ses PV max à la fin de son tour. Kickenham 14 Cage-Éclair — 90% 20 Paralyse la cible. Terres Sauvages 15 Tunnel 80 100% 10 Entre dans un état de semi-invulnérabilité souterrain pendant un tour et attaque au suivant. Route 6 16 Grincement — 85% 40 Diminue la Défense de la cible de deux niveaux. Ludester 17 Mur Lumière — — 30 Pendant 5 tours, réduit de 50% les dégâts spéciaux reçus par les Pokémon alliés. Motorby 18 Protection — — 20 Pendant 5 tours, réduit de 50% les dégâts physique reçus par les Pokémon alliés. Motorby 19 Rune Protect — — 25 Pendant 5 tours, immunise l’équipe alliée contre les changements de statut et la confusion. Motorby 20 Destruction 200 100% 5 Le lanceur est mis hors-combat après le calcul des dégâts. Tour de Combat 21 Repos — — 10 Le lanceur régénère ses PV au maximum et s’endort pendant les 2 prochains tours. Corrifey 22 Éboulement 75 90% 10 30% de chance d’apeurer la cible. Route 9 23 Larcin 60 100% 25 Si le lanceur ne tient pas d’objet, vole l’objet tenu par la cible. Kickenham 24 Ronflement 50 100% 15 Ne peut être utilisé qu’endormi. 30% de chance d’apeurer la cible. Forêt de Lumirinth 25 Abri — — 10 Protège de toute attaque durant un tour. La précision est divisée par 3 à chaque utilisation consécutive. Priorité +4. Motorby 26 Grimace — 100% 10 Diminue la Vitesse de la cible de deux niveaux. Mine de Galar 27 Vent Glace 55 95% 15 Diminue la Vitesse de la cible d’un niveau. Ludester 28 Giga-Sangsue 75 100% 10 Régénère 50% des dégâts infligés à la cible. Tour de Combat 29 Charme — 100% 20 Diminue l’Attaque de la cible de deux niveaux. Kickenham 30 Aile d’Acier 70 90% 25 10% de chance d’augmenter la Défense d’un niveau. Route 6 31 Attraction — 100% 15 La cible devient charmée si elle est de sexe opposé à celui du lanceur. Route 5 32 Tempête de Sable — — 10 Déclenche le climat Tempête de Sable. Kickenham 33 Danse Pluie — — 5 Déclenche le climat Pluie. Kickenham 34 Zénith — — 5 Déclenche le climat Soleil. Kickenham 35 Grêle — — 10 Déclenche le climat Grêle. Kickenham 36 Siphon 35 85% 15 Emprisonne la cible dans un violent Siphon pendant 4 à 5 tours, lui enlevant 1/8 de ses PV à chaque tour. Skifford 37 Baston ?? 100% 10 Touche la cible une fois par Pokémon conscient dans l’équipe du lanceur. Route 3 38 Feu Follet — 85% 15 Brûle la cible. Motorby 39 Façade 70 100% 20 Double la puissance de l’attaque si le lanceur est empoisonnée, brûlé ou paralysé. Berges de Motorby 40 Météores 60 — 20 Touche la cible indépendamment du calcul de précision. Brasswick 41 Coup d’Main — — 20 Jusqu’à la fin du tour, augmente la puissance des attaques des Pokémon alliés adjacents de 50%. Priorité +5. Motorby 42 Vendetta 60 100% 10 Double la puissance de l’attaque si la cible a infligé des dégâts au lanceur durant le tour. Priorité -4. Old Chister 43 Casse-Briques 75 100% 15 Annule les effets de Protection, Mur Lumière et Voile Aurore. Route 8 44 Possessif — — 10 Les Pokémon adverses ne peuvent pas utiliser d’attaques connues par le lanceur tant qu’il reste sur le terrain. Tour de Combat 45 Plongée 80 100% 10 Entre dans un état de semi-invulnérabilité sous-marin pendant un tour et attaque au suivant. Route 9 46 Ball’Météo 50 100% 10 Le type de l’attaque change en fonction du climat. Kickenham 47 Croco Larme — 100% 20 Diminue la Défense Spéciale de la cible de deux niveaux. Ludester 48 Tomberoche 60 95% 15 Diminue la Vitesse de la cible d’un niveau. Ludester 49 Tourbi-Sable 35 85% 15 Pendant 4 à 5 tours, piège la cible et lui retire 1/8ème de ses PV max à la fin de son tour. Mine de Galar 2 50 Balle Graine 25 100% 30 Touche la cible 2 à 5 fois. Kickenham 51 Stalagtite 25 100% 30 Touche la cible 2 à 5 fois. Ludester 52 Rebond 85 85% 5 Entre dans un état de semi-invulnérabilité en vol pendant un tour et attaque au suivant. 30% de chance de paralyser la cible. Tour de Combat 53 Tir de Boue 55 95% 15 Diminue la Vitesse de la cible d’un niveau. Mine de Galar 2 54 Boule Roc 25 90% 10 Touche la cible 2 à 5 fois. Route 3 55 Saumure 65 100% 10 Double la puissance de l’attaque si la cible a moins de 50% de ses PV max. Kickenham 56 Demi-Tour 70 100% 20 Le lanceur change sa place avec un Pokémon de l’équipe après l’application des dégâts. Forêt de Lumirinth 57 Représailles 50 100% 10 Double la puissance de l’attaque si la cible a déjà agi pendant le tour. Route 2 58 Assurance 60 100% 10 La cible reçoit des dégâts doubles si elle a déjà subit des dégâts pendant le tour. Route 7 59 Dégommage ?? 100% 10 Lance l’objet tenu sur la cible. La puissance de l’attaque varie en fonction de l’objet consommé. Tour de Combat 60 Permuforce — — 10 Le lanceur échange son Attaque et son Attaque Spéciale avec l’Attaque et l’Attaque Spéciale de la cible. Winscor 61 Permugarde — — 10 Le lanceur échange sa Défense et sa Défense Spéciale avec la Défense et la Défense Spéciale de la cible. Winscor 62 Permuvitesse — — 10 Le lanceur échange sa Vitesse avec celle de la cible. Winscor 63 Vampipoing 75 100% 10 Régénère 50% des dégâts infligés à la cible. Winscor 64 Avalanche 60 100% 10 Double la puissance de l’attaque si la cible a infligé des dégâts au lanceur durant le tour. Priorité -4. Route 9 65 Griffe Ombre 70 100% 15 Taux de critique supérieur à la normale. Lac Ouragan 66 Crocs Éclair 65 95% 15 10% de chance d’apeurer la cible. 10% de chance de paralyser la cible. Kickenham 67 Crocs Givre 65 95% 15 10% de chance d’apeurer la cible. 10% de chance de geler la cible. Kickenham 68 Crocs Feu 65 95% 15 10% de chance d’apeurer la cible. 10% de chance de brûler la cible. Kickenham 69 Coupe Psycho 70 100% 20 Taux de critique supérieur à la normale. Route 2 70 Distorsion — — 5 Pendant 5 tours, les Pokémon agissent du plus lent au plus rapide. Priorité -7. Tour de Combat 71 Zone Étrange — — 10 Pendant 5 tours, inverse la Défense et la Défense Spéciale de tous les Pokémon sur le terrain. Tour de Combat 72 Zone Magique — — 10 Pendant 5 tours, aucun Pokémon ne peut utiliser son objet tenu. Tour de Combat 73 Poison-Croix 70 100% 20 Taux de critique supérieur à la normale. 10% de chance d’empoisonner la cible. Fosse des Sables 74 Choc Venin 65 100% 10 Double la puissance de l’attaque si la cible est empoisonnée. Old Chister 75 Balayette 65 100% 20 Diminue la Vitesse de la cible d’un niveau. Œil du Lac 76 Chant Canon 60 100% 15 Si un Pokémon a déjà utilisé Chant Canon ce tour, le lanceur agit juste après lui sans tenir compte de la vitesse et double la puissance de l’attaque. Motorby 77 Châtiment 65 100% 10 Double la puissance de l’attaque si la cible souffre d’un changement de statut. Corrifey 78 Acrobatie 55 100% 15 Double la puissance de l’attaque si le lanceur ne tient pas d’obet. Corrifey 79 Vengeance 70 100% 5 Double la puissance de l’attaque si un Pokémon allié a été mis hors-combat le tour précédent. Skifford 80 Change Éclair 70 100% 20 Le lanceur change sa place avec un Pokémon de l’équipe après l’application des dégâts. Terres Sauvages 81 Piétisol 60 100% 20 Diminue la Vitesse de la cible d’un niveau. Siège du Géant 82 Toile Élek 55 95% 15 Diminue la Vitesse de la cible d’un niveau. Skifford 83 Coquilame 75 95% 10 50% de chance de diminuer la Défense de la cible d’un niveau. Tour de Combat 84 Plumo-Queue 25 85% 10 Touche la cible 2 à 5 fois. Plaine Verdoyante 85 Aboiement 55 95% 15 Diminue l’Attaque Spéciale de la cible d’un niveau. 86 Hantise 120 100% 5 Entre dans un état de semi-invulnérabilité pendant un tour et attaque au suivant. Ignore les effets de protection de la cible et les désactive pour le reste du de Sleepwood 87 Vampibaiser 50 100% 10 Régénère 75% des dégâts infligés à la cible. Corrifey 88 Champ Herbu — — 10 Active le terrain Champ Herbu. Kickenham 89 Champ Brumeux — — 10 Active le terrain Champ Brumeux. Kickenham 90 Champ Électrifié — — 10 Active le terrain Champ Électrifié. Kickenham 91 Champ Psychique — — 10 Active le terrain Champ Psychique. Kickenham 92 Feu Ensorcelé 75 100% 10 Diminue l’Attaque Spéciale de la cible d’un niveau. Tour de Combat 93 Ondes Étranges — 100% 15 Diminue l’Attaque Spéciale de la cible de deux niveaux. Winscor 94 Faux-Chage 40 100% 40 Fais conserver 1 PV à la cible si l’attaque aurait dû la mettre hors-combat. Motorby 95 Lame d’Air 75 95% 15 30% de chance d’apeurer la cible. Œil du Lac 96 Estocorne 70 — 10 Touche la cible indépendamment du calcul de précision. Route 8 97 Centrifugifle 60 100% 20 Pas d’effet supplémentaire. Old Chister 98 Trépignement 75 100% 10 Double la puissance de l’attaque si la précédente attaque du lanceur n’a eu aucun effet. Route 10 99 Abattage 60 100% 15 Baisse l’Attaque des cibles touchées. Kickenham Les CT sont utilisables autant de fois que vous le voulez et restent dans l’inventaire. N° Nom Type Cat. Puis. Pré PP 00 Danse-Lames — — 20 Augente l’Attaque de 2 niveaux. 01 Plaquage 85 100% 15 30% de chance de paralyser la cible. 02 Lance-Flammes 90 100% 15 10% de chance de brûler la cible. 03 Hydrocanon 110 80% 5 Pas d’effet supplémentaire. 04 Surf 90 100% 15 Peut toucher les cibles dans un état de semi-invulnérabilité sous-marin et double les dégâts. 05 Laser Glace 90 100% 10 10% de chance de geler la cible. 06 Blizzard 110 70% 5 10% de chance de geler la cible. 100% de précision sous la Grêle. 07 Balayage ?? 100% 20 Inflige des dégâts en fonction de la masse de la cible. Plus celle-ci est lourde, plus l’attaque est puissante. 08 Tonnerre 90 100% 15 10% de chance de paralyser la cible. 09 Fatal-Foudre 110 70% 10 Peut toucher les cibles dans un état de semi-invulnérabilité en vol. 30% de chance de paralyser la cible. 100% de précision sous la Pluie. 10 Séisme 100 100% 10 Peut toucher les cibles dans un état de semi-invulnérabilité souterrain et double les dégâts. 11 Psyko 90 100% 10 10% de diminuer la Défense Spéciale de la cible d’un niveau. 12 Hâte — — 30 Augmente la Vitesse de deux niveaux. 13 Puissance — — 30 Augmente le taux de critiques de deux niveaux. 14 Métronome — — 10 Utilise une attaque aléatoire parmi toutes celles existantes. 15 Déflagration 110 85% 5 10% de chance de brûler la cible. 16 Cascade 80 100% 15 20% de chance d’apeurer la cible. 17 Amnésie — — 20 Augmente la Défense Spéciale de deux niveaux. 18 Vampirisme 80 100% 10 Régénère 50% des dégâts infligés à la cible. 19 Triplattaque 80 100% 10 20% de chance de paralyser, brûler ou geler la cible. 20 Clonage — — 10 Retire 25% des PV du lanceur et crée un clone possédant le nombre de PV utilisés. Le clone est immunisé contre les attaques de statut et encaisse les attaques de dégâts à la place du lanceur. 21 Contre ?? 100% 15 Inflige des dégâts en fonction du nombre de PV restants du lanceur. Plus ses PV sont bas, plus l’attaque est puissante. 22 Bomb-Beurk 90 100% 10 30% de chance d’empoisonner la cible. 23 Picots — — 20 Place une Entry Hazard sur le terrain adverse, pouvant être cumulée 3 fois et retirant 1/8ème 1/6ème 1/4 des PV max du Pokémon entrant. 24 Colère 120 100% 10 Utilise l’attaque pendant 2 à 3 tours puis devient confus. 25 Choc Psy 80 100% 10 Inflige des dégâts physiques. 26 Ténacité — — 10 Jusqu’à la fin du tour, fait conserver 1 PV au lanceur après une attaque qui aurait dû le mettre hors-combat. Priorité +4. 27 Blabla Dodo — — 10 Ne peut être utilisé qu’endormi. Utilise une attaque aléatoire parmi la liste d’attaques du lanceur. 28 Mégacorne 120 85% 10 Pas d’effet supplémentaire. 29 Relais — — 40 Le lanceur change sa place avec un Pokémon de l’équipe et lui transfert ses altérations de statistiques et altérations de statut temporaires. 30 Encore — 100% 5 Pendant 3 tours, la cible ne peut utiliser que sa dernière attaque. 31 Queue de Fer 100 75% 15 30% de chance de diminuer la Défense de la cible d’un niveau. 32 Mâchouille 80 100% 15 20% de chance de diminuer la Défense de la cible d’un niveau. 33 Ball’Ombre 80 100% 15 20% de chance de diminuer la Défense Spéciale de la cible d’un niveau. 34 Prescience 120 100% 10 Inflige ses dégâts deux tours après le lancement de l’attaque. 35 Brouhaha 90 100% 10 Utilise l’attaque pendant 3 tours. Réveille les Pokémon endormis et empêche le sommeil de s’appliquer tant que l’attaque dure. 36 Canicule 95 90% 10 10% de chance de brûler la cible. 37 Provoc — 100% 20 Pendant 3 tours, la cible ne peut pas utiliser d’attaque de statut. 38 Tourmagik — 100% 10 Le lanceur et la cible échangent leurs objets. 39 Surpuissance 120 100% 5 Diminue l’Attaque et la Défense d’un niveau. 40 Échange — — 10 Le lanceur et la cible échangent leurs Talents. 41 Pied Brûleur 85 90% 10 Taux de critique supérieur à la normale. 10% de chance de brûler la cible. 42 Mégaphone 90 100% 10 Pas d’effet supplémentaire. 43 Surchauffe 130 90% 5 Diminue l’Attaque Spéciale de deux niveaux. 44 Force Cosmik — — 20 Augmente la Défense et la Défense Spéciale d’un niveau. 45 Ocroupie 90 85% 10 30% de chance de diminuer la Précision de la cible d’un niveau. 46 Mur de Fer — — 15 Augmente la Défense de deux niveaux. 47 Dracogriffe 80 100% 15 Pas d’effet supplémentaire. 48 Gonflette — — 20 Augmente l’Attaque et la Défense d’un niveau. 49 Plénitude — — 20 Augmente l’Attaque Spéciale et la Défense Spéciale d’un niveau. 50 Lame-Feuille 90 100% 15 Taux de critique supérieur à la normale. 51 Danse Draco — — 20 Augmente l’Attaque et la Vitesse d’un niveau. 52 Gyroballe ?? 100% 5 Inflige des dégâts en fonction de la différence de vitesse. Plus la cible est rapide par rapport au lanceur, plus l’attaque est puissante. 53 Close Combat 120 100% 5 Diminue la Défense et la Défense Spéciale d’un niveau. 54 Pics Toxik — — 20 Place une Entry Hazard sur le terrain adverse, pouvant être cumulée 2 fois et empoisonnant empoisonnant sévèrement le Pokémon entrant. 55 Boutefeu 120 100% 15 Dégèle le lanceur. Subit des dégâts de recul équivalents à 1/3 des dégâts infligés à la cible. 10% de chance de brûler la cible. 56 Aurasphère 80 — 20 Touche la cible indépendamment du calcul de précision. 57 Direct Toxik 80 100% 20 30% de chance d’empoisonner la cible. 58 Vibrobscur 80 100% 15 20% de chance d’apeurer la cible. 59 Canon Graine 80 100% 15 Pas d’effet supplémentaire. 60 Plaie-Croix 80 100% 15 Pas d’effet supplémentaire. 61 Bourdon 90 100% 10 10% de chance de diminuer la Défense Spéciale de la cible d’un niveau. 62 Dracochoc 85 100% 10 Pas d’effet supplémentaire. 63 Rayon Gemme 80 100% 20 Pas d’effet supplémentaire. 64 Exploforce 120 70% 5 10% de chance de diminuer la Défense Spéciale de la cible d’un niveau. 65 Éco-Sphère 90 100% 10 10% de chance de diminuer la Défense Spéciale de la cible d’un niveau. 66 Rapace 120 100% 15 Subit des dégâts de recul équivalents à 1/3 des dégâts infligés à la cible. 67 Telluriforce 90 100% 10 10% de chance de diminuer la Défense Spéciale de la cible d’un niveau. 68 Machination — — 20 Augmente l’Attaque Spéciale de deux niveaux. 69 Psykoud’Boul 80 90% 15 20% de chance d’apeurer la cible. 70 Luminocanon 80 100% 10 10% de chance de diminuer la Défense Spéciale de la cible d’un niveau. 71 Tempête Verte 130 90% 5 Diminue l’Attaque Spéciale de deux niveaux. 72 Mégafouet 120 85% 10 Pas d’effet supplémentaire. 73 Détricanon 120 80% 5 30% de chance d’empoisonner la cible. 74 Tête de Fer 80 100% 15 30% de chance d’apeurer la cible. 75 Lame de Roc 100 80% 5 Taux de critique supérieur à la normale. 76 Piège de Roc — — 20 Place une Entry Hazard sur le terrain adverse infligeant des dégâts de type Roche, retirant 1/8ème PV max du Pokémon entrant. 77 Nœud Herbe ?? 100% 20 Inflige des dégâts en fonction de la masse de la cible. Plus celle-ci est lourde, plus l’attaque est puissante. 78 Cradovague 95 100% 10 10% de chance d’empoisonner la cible. 79 Tacle Lourd ?? 100% 10 Inflige des dégâts en fonction de la différence de masse. Plus la cible est lourde par rapport au lanceur, plus l’attaque est puissante. 80 Boule Élek ?? 100% 10 Inflige des dégâts en fonction de la différence de vitesse. Plus la cible est rapide par rapport au lanceur, plus l’attaque est puissante. 81 Tricherie 95 100% 15 Utilise l’Attaque adverse pour le calcul des dégâts. 82 Force Ajoutée 20 100% 10 Augmente la puissance de l’attaque de 20 pour chaque niveau de statistique augmenté. 83 Interversion — — 15 Le lanceur échange sa place avec le Pokémon allié situé à l’opposée du terrain. Priorité +2. 84 Ébullition 80 100% 15 Dégèle la cible. 30% de chance de la brûler. 85 Rengorgement — — 30 Augmente l’Attaque et l’Attaque Spéciale d’un niveau. 86 Éclair Fou 90 100% 15 Subit des dégâts de recul équivalents à 25% des dégâts infligés à la cible. 87 Tunnelier 80 95% 10 Taux de critique supérieur à la normale. 88 Tacle Feu ?? 100% 10 Inflige des dégâts en fonction de la différence de masse. Plus la cible est lourde par rapport au lanceur, plus l’attaque est puissante. 89 Vent Violent 110 70% 10 Peut toucher les cibles dans un état de semi-invulnérabilité en vol. 30% de chance de rendre la cible confuse. 100% de précision sous la Pluie. 90 Câlinerie 90 90% 10 10% de chance de diminuer l’Attaque de la cible d’un niveau. 91 Piège de Venin — 100% 20 Diminue l’Attaque, l’Attaque Spéciale et la Vitesse de la cible d’un niveau si elle est empoisonnée. 92 Éclat Magique 80 100% 10 Pas d’effet supplémentaire. 93 Dark Lariat 85 100% 10 Ignore les changements de statistiques du Pokémon adverse lors du calcul de la précision et des dégâts. 94 Cavalerie Lourde 95 95% 10 Pas d’effet supplémentaire. 95 Éxecu-Son 80 100% 15 Pendant 2 tours, empêche la cible d’utiliser des attaque sonores. 96 Boule Pollen 90 100% 15 Si la cible est un Pokémon allié, ne lui inflige pas de dégât et régénère 50% de ses PV max. 97 Psycho-Croc 85 100% 10 Annule les effets de Protection, Mur Lumière et Voile Aurore. 98 Aqua-Brèche 85 100% 10 20% de chance de diminuer la Défense de la cible d’un niveau. 99 Body Press 80 100% 10 Les dégâts sont augmentés en fonction de la Défense du lanceur. Les DT sont une nouveauté de Pokémon Épée et Bouclier. Elles se comportent comme les CT par le passé, et sont à usage unique. Il y a deux manières de les trouver GHOST DOG J. Jarmusch Il nous montre en effet des passages » passage d'une culture au sens de disparition, passage d'une culture à une autre au sens de changement. De ces passages, Ghost Dog incarne le plus fondamental à savoir le passage par la mort vers cette forme d'éternité qu'est la permanence d'un lien, la transmission d'un savoir. Fût-ce entre deux personnes seulement, et contre le monde entier. […] Lire la suiteSIGNAC PAUL 1863-1935Écrit par Charles SALA • 554 mots • 2 médias On lui doit en particulier un ouvrage capital, D'Eugène Delacroix au néo-impressionnisme 1889, qui expose les conceptions du groupe et contient des passages d'une extrême rigueur. Il écrivit également Le Sujet en peinture ainsi qu'un Journal, précieux par les témoignages qu'il rapporte. Dans les années 1908-1927, le peintre, qui avait déjà exécuté une œuvre considérable, continue à participer aux activités de la Société des indépendants et à s'intéresser à tous les courants novateurs en matière d'art. […] Lire la suiteMUNRO ALICE 1931- Écrit par Universalis • 484 mots • 1 média L'unique roman d'Alice Munro, The Lives of Girls and Women 1971, qui raconte divers passages à l'âge adulte, est suivi de nombreux autres recueils Something I've Been Meaning to Tell You 1974, The Moons of Jupiter 1982, Les Lunes de Jupiter, Friend of My Youth 1986, Amie de ma jeunesse, A Wilderness Station 1994 et The Love of a Good Woman 1998, L'Amour d'une honnête femme. […] Lire la suiteIGORÉcrit par René L'HERMITTE • 1 887 mots Huit ans plus tard parut à New York un ensemble de travaux sur le Slovo dus à un groupe animé par H. Grégoire – l'auteur de la traduction en français –, R. Jakobson et M. Szeftel. Une partie importante du recueil cent vingt-cinq pages, intitulée L'Authenticité du Slovo », était due à la plume de Jakobson qui s'attachait à détruire ou à ridiculiser l'argumentation de Mazon. […] Lire la suiteRESTIF DE LA BRETONNE 1734-1806Écrit par Jacques LACARRIÈRE • 1 422 mots Il a par conséquent mille fois raison d'écrire que tel Parisien, instruit des usages des Iroquois, ignore tout des usages français dans nos villages ». Parole qui, d'ailleurs, reste encore valable de nos jours. Dans Le Paysan perverti, il propose même, sous le titre de Statuts du bourg d'Oudun composé de la famille R. vivant en commun, un véritable projet de commune populaire, dont certaines idées se retrouveront dans Charles Fourier et dans Saint-Simon. […] Lire la suiteMUSÉE, NATION, PATRIMOINE 1789-1815 D. PoulotÉcrit par Robert FOHR • 1 521 mots Parmi les nombreuses études qu'il a consacrées à ce domaine, il faut citer notamment L'Avenir du passé, les musées en mouvement » in Le Débat, mai 1981, La Naissance du musée », in Aux Armes et aux arts ! Les arts de la Révolution, 1789-1799, ouvr. coll. sous la dir. de R. Michel, Paris, 1988, Les Finalités des musées du xviie au xixe siècle » in Quels musées pour quelles fins aujourd'hui, ouvr. […] Lire la suiteROMAINS ÉPÎTRE AUXÉcrit par André PAUL • 635 mots Le chapitre xvi à lui seul soulève des difficultés en raison des nombreux amis que Paul mentionne et dit avoir dans cette ville de Rome où il ne s'est jamais rendu. Cependant, les arguments qui s'opposent à l'authenticité de ces divers passages sont compensés par d'autres arguments favorables à celle-ci la plupart des spécialistes adoptent donc une position nuancée. […] Lire la suiteCANARIE, danseÉcrit par Pierre-Paul LACAS • 154 mots et noterez que les dits passages [c'est-à-dire les pas] sont gaillards et néanmoins étranges, bizarres et ressentent fort le sauvage à voir le plaisir qu'y prennent les spectateurs ». Purcell, Lully, Couperin, Muffat, Cousser écrivirent des canaries. […] Lire la suiteROUSSET JEAN 1910-2002Écrit par Guy BELZANE • 729 mots C'est ainsi qu'on lui doit des études pénétrantes sur Laclos, Flaubert, Proust, Claudel Forme et signification, 1962, Marivaux, Robbe-Grillet Narcisse romancier, 1973, Chrétien de Troyes, Rabelais, Goethe, Breton Leurs yeux se rencontrèrent, 1981, Balzac, Amiel, Gide Le Lecteur intime, 1986, Stendhal, Claude Simon Passages, 1990. De tels choix, apparemment éclectiques, répondent également à des orientations d'ordre théorique et méthodologique, dessinant un itinéraire qu'il convient de replacer dans le contexte intellectuel des années 1960 et 1970. […] Lire la suiteRUBATOÉcrit par Pierre-Paul LACAS • 158 mots De la musique vocale italienne le rubato passa à la musique instrumentale. C'est surtout dans les passages improvisés ou libres cadences, soli, passaggi que le tempo rubato est indispensable pour l'exécution vivante d'une œuvre. Cette espèce de stringendocalando de plus en plus rapide, en diminuant, en ralentissant est finalement propre à toute phrase expressive. […] Lire la suiteBARRIÈRE D'ESPÈCE, épidémiologieÉcrit par Jeanne BRUGÈRE-PICOUX • 694 mots Lorsqu'un agent est transmis d'une espèce donnée à une nouvelle espèce, le temps d'incubation sera très long lors du premier passage. Cela a été démontré chez la souris avec l'agent de l' Ainsi, ce n'est qu'après plusieurs passages sur souris que l'adaptation se traduira par 100 p. 100 de mortalité avec un temps d'incubation beaucoup plus court et constant. […] Lire la suiteBURNOUF EUGÈNE 1801-1852Écrit par Universalis • 189 mots Orientaliste français, dont les travaux permirent pour la première fois en Europe de connaître la langue de l'Avesta, appelée alors le zend, Burnouf publia en 1826, en collaboration avec Christian Lassen, un Essai sur le pâli, et, l'année suivante, des Observations grammaticales sur quelques passages de l'essai sur le pâli. Sa grande œuvre fut ensuite le déchiffrement des manuscrits zend rapportés en France par A. […] Lire la suiteFORMATION DE LA CALOTTE ANTARCTIQUEÉcrit par Vincent LEFEBVRE • 733 mots • 1 média En 2012, une équipe franco-norvégienne a découvert que ces deux hypothèses ne sont pas forcément opposées. Grâce à un modèle numérique complexe du climat, ils ont observé comment évolue l' dans le modèle numérique en faisant varier le taux de CO2 atmosphérique et en maintenant les passages océaniques ouverts. Ils montrent que l' est faible ou inexistant lorsque le CO2 est supérieur à 2 PAL. […] Lire la suiteLÉPINE LOUIS STANISLAS 1835-1892Écrit par Georges BRUNEL • 199 mots Ce petit maître, élève de Corot, à qui sont dues presque toutes les formules de son art, illustre admirablement, dans d'étroites limites, une certaine tradition du paysage naturaliste français au xixe siècle celle dont la prédilection se porte sur les éléments mobiles et fluides de la nature, et dont la manière est discrète, raffinée, toute en nuances, en passages, en harmonies. […] Lire la suiteCONTRE SAINTE-BEUVE, Marcel Proust - Fiche de lectureÉcrit par Guy BELZANE • 1 252 mots Depuis au moins quatre ans, ce dernier a en tête un ouvrage où il démontrerait l'inanité de la méthode du grand critique du xixe siècle, tout en exposant ses propres théories esthétiques. Le projet mûrit, mais n'ira pas au-delà de notes et de quelques passages rédigés. En effet, parallèlement, Proust conçoit peu à peu l'architecture de ce qui deviendra À la recherche du temps perdu. […] Lire la suiteBERLIN foyer culturelÉcrit par Lionel RICHARD • 4 420 mots • 4 médias en 1972, ces arrière-cours ont été transformées en passages à ciel ouvert, avec des boutiques de mode, des galeries. L’endroit est un des plus courus de l’ancien Berlin-Est. Sous la responsabilité de l’architecte britannique David Chipperfield, une modernisation de l’île aux Musées, sur la Spree, restée presque telle quelle depuis le xixe siècle, a été engagée en 1999, et elle est appelée à se prolonger jusqu’en 2017. […] Lire la suiteVĀLMĪKIÉcrit par Jean VARENNE • 221 mots On peut donc penser que Vālmīki, à qui la tradition brahmanique attribue la composition du Rāmāyaṇa, a opéré un travail de mise en ordre d'éléments anciens, combiné avec une recherche, proprement littéraire, visant à récrire en sanskrit des passages qui, à l'origine, étaient en langue populaire ». En définitive, le Rāmāyaṇa, tel qu'il se présente à nous, est mieux écrit et mieux composé que ne l'est le Mahābhārata, Vālmīki passant ainsi, aux yeux des historiens de la littérature sanskrite, pour le premier poète classique. […] Lire la suiteMNÉSICLÈS Ve s. av. par Alain MAHUZIER • 205 mots Architecte athénien, Mnésiclès construisit, de ~ 437 à ~ 432, les Propylées. Cette grandiose porte d'accès à l'Acropole se substitua à une construction datée de l'époque des Pisistratides. Elle est composée d'un porche à cinq passages avec un vestibule dorique à six colonnes sur les deux façades et sur les ailes en retour ; le passage intérieur, plus profond, est divisé en trois allées par deux rangées de trois colonnes ioniques. […] Lire la suiteFONCTIONS REPRÉSENTATION & APPROXIMATION DESÉcrit par Jean-Louis OVAERT, Jean-Luc VERLEY • 18 453 mots • 6 médiasIl arrive très souvent que, dans les problèmes issus des mathématiques ou des autres sciences, les fonctions qui interviennent soient définies par des procédés qui ne permettent pas d'étudier de manière efficace leurs propriétés. C'est le cas des fonctions définies comme solutions d'équations fonctionnelles, d'équations différentielles ou intégrales, d'équations aux dérivées partielles, ou encore de problèmes variationnels. […] Lire la suiteMOÏSE BEN NAḤMAN 1194-1270Écrit par Gabrielle SED-RAJNA • 754 mots L'exégèse talmudique de Naḥmanide a occupé et occupe encore, avec les commentaires de Rashi, la première place dans les études rabbiniques. Les allusions de Naḥmanide à des doctrines kabbalistiques se trouvent principalement dans la première version de son commentaire sur la Genèse. Selon la légende, à la suite d'un ordre divin reçu en songe, Naḥmanide aurait supprimé ces passages dans une version corrigée. […] Lire la suiteRÉFORMES DE SOLONÉcrit par Bernard HOLTZMANN • 200 mots La crise sociale aiguë que provoque à Athènes, à la fin du viie siècle, la saisie des terres pour dettes et l'apparition d'une classe d'artisans dépourvus de droits politiques provoqua la désignation de Solon comme médiateur doté des pleins pouvoirs. Son œuvre, qui lui valut d'être mis au nombre des Sept Sages, nous est connue surtout par la biographie de Plutarque, qui cite divers passages de ses Élégies. […] Lire la suiteCONJONCTION, astronomieÉcrit par Jean-Marc BRISSAUD • 226 mots • 1 média Dans le premier cas, la planète étant située entre la Terre et le Soleil, il y a conjonction inférieure. Cela ne peut arriver qu'à Mercure et à Vénus. Dans l'autre cas, la planète étant plus éloignée de la Terre que le Soleil, il y a conjonction supérieure. Les conjonctions inférieures vraies de Mercure et de Vénus sont des phénomènes très importants pour l'astronomie classique, car ils servent à déterminer la parallaxe du Soleil. […] Lire la suiteAPPARITION DE LA COMMEDIA DELL'ARTEÉcrit par Christian BIET • 227 mots Les textes ne sont pas complètement fixés, mais offrent la base de la prestation scénique le chef de troupe détermine le sujet, et procède à la mise en place d'un canevas, qui intègre les passages types connus par les comédiens en laissant à chacun la possibilité de produire ses lazzi ou numéros d'acteur ». […] Lire la suiteTÉTOUANÉcrit par Daniel NOIN • 203 mots • 1 média La vieille médina, avec ses ruelles, ses passages voûtés, ses souks couverts de treilles et ses placettes ombragées est fort pittoresque ; elle a été inscrite en 1997 au patrimoine mondial de l'humanité par l' ; elle forme un vif contraste avec la ville moderne marquée par l'empreinte espagnole. […] Lire la suiteANERIO FELICE 1560 par Universalis • 204 mots Il calque son style sur celui de son illustre maître, à un point tel que plusieurs de ses pièces seront longtemps attribuées par erreur à ce dernier par exemple, son Stabat Mater à 12 voix. Ses compositions plus tardives ne peuvent cependant pas être considérées comme de simples imitations de la manière de Palestrina, car elles comportent de nombreux passages où il exprime sa propre sensibilité, tout en restant fidèle aux qualités de l'école polyphonique romaine. […] Lire la suiteVOCALISEÉcrit par Pierre-Paul LACAS • 247 mots Dans les mélismes grégoriens, on nomme vocalise les passages abondamment ornés répons prolixes que chantaient des solistes exercés bel canto ; à l'origine, ces solos étaient improvisés partiellement. On rencontra à partir du xiiie siècle de longs mélismes incorporés dans la polyphonie ; au xive siècle et ensuite, ils obéissent rigoureusement à la mesure Guillaume de Machaut, Isaac, Josquin Des Prés, Ockeghem, mais les vocalises se développent jusqu'à l'excès en Italie frottola, strambotto, alors que les Allemands et les Anglais les apprécient peu. […] Lire la suiteNÉRITIQUE MILIEUÉcrit par Jean DIDELOT • 230 mots Dans les temps géologiques il a toujours joué un rôle considérable caractérisé par des dépôts à dominance détritique souvent grossiers, localement très diversifiés et relativement riches en éléments fossilifères dont l'origine biologique est très étendue algues, foraminifères, mollusques.... Dans ces formations détritiques, les passages latéraux sont fréquents et rapides, et il existe souvent des lacunes. […] Lire la suiteAPPIEN, grec APPIANOS IIe s.Écrit par Joël SCHMIDT • 226 mots Restent les passages sur l'Espagne, Hannibal, Mithridate, l'Illyrie et ceux qui sont consacrés aux guerres civiles. Loin de vouloir, comme ses confrères, dresser un tableau général et synthétique de l'histoire romaine, Appien, en érudit, nous donne des renseignements souvent de première main sur les peuples et les nations que Rome eut à combattre ou à soumettre. […] Lire la suiteDENYS D'ALEXANDRIE saint mort en 265 env.Écrit par Richard GOULET • 230 mots Adversaire du sabellianisme, il fut lui-même soupçonné de trithéisme et dut démontrer son orthodoxie dans un traité intitulé Réfutation et Apologie adressé à Denys de Rome. Les passages cités par Eusèbe concernent notamment le novatianisme, le sabellianisme, le millénarisme Sur les promesses, l'épicurisme Sur la nature. Denys refusait d'identifier l'auteur de l'Apocalypse avec l'Apôtre Jean, auteur du quatrième Évangile et des épîtres johanniques. […] Lire la suiteMACHADO MANUEL 1874-1947Écrit par Bernard SESÉ • 212 mots Lui-même se définissait comme à moitié gitan, à moitié parisien ». L'œuvre, inégale, indolente, cédant souvent à la facilité, contient pourtant des passages d'un lyrisme très pur, de fines interprétations de motifs populaires andalous et de beaux poèmes inspirés par la peinture et des tableaux célèbres. Ses principaux thèmes sont la bohème, l'amour sensuel, l'Andalousie, l'histoire nationale ; il utilise avec bonheur des formes strophiques empruntées au cante hondo coplas, soleares, seguidillas, polos y cañas. […] Lire la suiteHARDCOREÉcrit par Eugène LLEDO • 196 mots Au début des années 1980, une curieuse formation américaine écrit des textes à consonances sociales sur une musique hybride composé de musiciens noirs, Bad Brains invente un certain hardcore en mélangeant dans une même chanson des passages reggae chaloupés et des rythmiques punk ultrarapides ; sa musique politisée, sorte de version américaine du punk teinté de heavy metal, dénonce les travers de la vie américaine. […] Lire la suiteBAKRĪ AL- 1040-1094Écrit par André MIQUEL • 818 mots Mais on peut affirmer que la partie essentielle du livre reste celle-là même que nous connaissons le mieux ou le moins mal, à savoir les passages qui traitent de l'Afrique du Nord et de l'Afrique occidentale. En jugeant l'œuvre d'après ces passages et d'après d'autres, ceux qui concernent les Slaves, par exemple, on peut se faire une idée des méthodes d'al-Bakrī et de la portée du Kitāb al-Mamālik wa-l-masālik. […] Lire la suiteMEIR BEN SALOMON ABU SAHULA 1260 par Roland GOETSCHEL • 226 mots Kabbaliste espagnol qui vécut entre les années 1280 et 1290 à Guadalajara, alors centre d'un groupe de la kabbale. Le maître d'Ibn Abu Sahula fut Joshua ben Shaib, lui-même disciple de Salomon ben Abraham Adret. On ne sait si le supercommentaire qui lui est attribué sur les passages ésotériques du commentaire de Naḥmanide sur le Pentateuque est de lui-même ou de son maître. […] Lire la suitePATRIMOINE MONUMENTALÉcrit par André CHASTEL • 11 504 mots • 2 médias La nécropole, où l'on retrouve à Rome de telles urnes-cabanes et qui dépend très probablement du village du Palatin, se trouvait dans la vallée du Forum » Raymond Bloch, L'Habitat et la nécropole à 1'Âge du fer en Europe, Paris, 1975. On pourrait donc penser que, d'un point de vue génétique, le premier élément du patrimoine s'identifie à une fondation associée à une pratique funéraire. […] Lire la suitePROSOPOPÉE, rhétoriqueÉcrit par Barbara CASSIN • 236 mots Le terme est forgé sur prosôpon, ce qui se tourne vers, se présente à pros la vue ôps », donc la face, le front, le visage, puis la personne, et même le masque, et sur poieïn, faire ». La prosopopée fait parler, donc donne visage, à un mort par exemple, tel Fabricius dans le Discours sur les sciences et les arts de Rousseau, ou à une allégorie, comme la Patrie, par la bouche de qui Cicéron adjure l'ennemi public dans la première Catilinaire. […] Lire la suitePERI JACOPO 1561-1633Écrit par Philippe BEAUSSANT • 250 mots • 1 média Mais Peri a plus de sens dramatique, et respecte plus fidèlement les inflexions de voix et les accents poétiques. Dans certains madrigaux à voix seule, on voit poindre l'opposition d'un style récitatif et de passages en forme d'aria, qui s'imposera dans l'opéra du xviie siècle. Peri a peut-être plus marqué la destinée de l'opéra en gestation que son rival Caccini. […] Lire la suiteSAINT-GOTHARD COL DUÉcrit par Paul GUICHONNET • 833 mots • 1 média Les deux versants sont unis par l'échancrure du Gothard, culminant à 2 018 mètres. Au handicap climatique, qui interdit le passage de novembre à mai, s'ajoute, entre Andermatt et Göschenen, l'étroite gorge, creusée par la Reuss dans les Schöllenen, très longtemps impraticable. On s'accorde à situer la date de l'ouverture du col autour de 1230. Le trafic se développe rapidement et, vers 1300, le col est déjà une artère internationale, supplantant les passages valaisans. […] Lire la suiteIBN QUTAYBA 828-889Écrit par Roger ARNALDEZ • 252 mots Muslim al-Dīnawārī ibn Qutayba est né à Kūfa et est mort à Baghdād. Ayant reçu une bonne formation dans les diverses sciences musulmanes, il est qāḍī de Dīnawār, passe peut-être par le tribunal de la répression des abus maẓālim à Baṣra, puis se fixe à Baghdād, où il se consacre à l'enseignement jusqu'à sa mort. Il est d'abord un écrivain d'adab, terme qu'on pourrait risquer de traduire par humanités musulmanes » c'est un ensemble de connaissances intellectuelles, religieuses, morales et pratiques que doit posséder un croyant bien formé. […] Lire la suiteTOCCATAÉcrit par Pierre-Paul LACAS • 1 519 mots Si points d'orgue, appogiatures, retards, broderies sont nombreux, il y a peu d'ornements. Les toccatas de Georg Muffat marquent l'apogée du genre en Allemagne méridionale Apparatus musico-organisticus, 1690. Sweelinck, auteur de onze toccatas pour orgue, est d'abord disciple des maîtres vénitiens et il reprend la double tradition de la Péninsule celle à la manière d'Andrea Gabrieli accords mêlés à un dessin mélodique qui s'anime progressivement, celle à la façon de Merulo adjonction de passages fugués. […] Lire la suiteBOSSA-NOVAÉcrit par Universalis • 281 mots • 1 média L'instrumentation de la bossa-nova, variée et volontairement simple, se limite à quelques instruments rythmiques, comme la guitare, le berimbau arc musical, un tambour ou un piano sur lequel on égrène les notes une à une. Dans les passages chantés, l'accompagnement musical se fait plus discret pour permettre au chanteur de donner libre cours à ses talents d'improvisateur. […] Lire la suiteAUCASSIN & NICOLETTE 1200 env.Écrit par Paul ZUMTHOR • 893 mots La longueur moyenne des parties versifiées est de 15 à 20 vers, groupés en laisses assonancées d'heptasyllabes à vers final orphelin », qui semblent tenir, d'une manière difficile à préciser, de la technique des chansons de geste. Les parties en prose sont à peine moins brèves ; l'ensemble est d'un rythme rapide. Monologues, dialogues, passages narratifs ou descriptifs se répartissent indifféremment entre vers et prose. […] Lire la suiteNAISSANCE DU CINÉMA PARLANTÉcrit par Joël MAGNY • 235 mots • 1 média En 1904, le Français Eugène Lauste enregistre le son à même la pellicule. Mais ces divers procédés ne connaissent qu'un succès de curiosité. En plein déclin financier, les frères Warner vont relancer l'expérience en exploitant un brevet acquis en 1925, le Vitaphone, qui utilise encore la synchronisation entre disque et projecteur, vite abandonnée. Malgré un scénario très conventionnel, le succès du premier film sonore, Le Chanteur de jazz d'Alan Crosland 1894-1936, avec Al Jolson, est fulgurant, même si les scènes parlantes » sont limitées au profit des numéros musicaux et chantés, tandis que subsistent passages muets et intertitres. […] Lire la suiteEUPHUISMEÉcrit par Georges GRANJOUX • 1 589 mots Après avoir fait ses humanités à Oxford, John Lyly vécut à Londres, au palais de Savoie, qui servait souvent d'asile à des lettrés impécunieux, et entra, comme secrétaire, au service du comte d'Oxford. En 1578, il publia Euphues, ou l'Anatomie de l'esprit Euphues, or the Anatomy of Wit, dont le succès fut tel qu'il le compléta par Euphues et son Angleterre Euphues and his England, 1580 ; dans ces deux ouvrages, la narration des aventures d'un jeune Athénien bien né » en voyage n'est que prétexte à de longs passages rhétoriques qui traduisent l'intention morale de l'auteur, écrits en un style qui tira rapidement son nom de celui du héros le terme euphuisme » apparaît pour la première fois dans un texte littéraire en 1592, sous la plume de Harvey. […] Lire la suiteWHIPPLE FRED LAWRENCE 1906-2004Écrit par Jacques CROVISIER • 844 mots • 1 média Ce modèle s'oppose au modèle en banc de sable », agrégat fragile de particules empilées sans lien entre elles, qui prévalait jusqu'alors, mais qui expliquait mal pourquoi les comètes survivaient à de nombreux passages près du Soleil. La sublimation des glaces cométaires chauffées par le Soleil crée par réaction un effet fusée » qui perturbe l'orbite de la comète. […] Lire la suiteSAUSSURE HORACE BÉNÉDICT DE 1740-1799Écrit par Jacqueline BROSSOLLET • 315 mots • 1 média En physiologie végétale, il a démontré l'existence des phénomènes respiratoires chez les végétaux chlorophylliens non exposés à la lumière. Dans ses Voyages dans les Alpes 1794, il écrit J'ai traversé quatorze fois les Alpes par huit passages différents, parcouru le Jura, les Vosges, les montagnes de la Suisse, de l'Italie, de la Sicile, de l'Angleterre, de l'Allemagne et visité les anciens volcans de l'Auvergne. […] Lire la suiteGÓMEZ DE AVELLANEDA GERTRUDIS 1814-1873Écrit par Universalis • 284 mots Les pièces de Gertrudis Gómez de Avellaneda, remarquables par leur diction poétique et leurs passages lyriques, reposent essentiellement sur des faits historiques. Alfonso Múnio 1844 est ainsi inspiré de la vie d'Alphonse X, tandis que Saúl 1849 est un drame biblique, qui très bien accueilli par le public. Les romans de cet écrivain cubaine, tels que Sab 1841, dénonciation de l'esclavage à Cuba, et Guatimozín 1846, sont en revanche presque complètement tombés dans l'oubli. […] Lire la suiteBESSET MAURICE 1921-2008Écrit par Universalis • 284 mots Élève de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, Maurice Besset commence sa carrière en Autriche, à l'Institut français d'Innsbruck de 1948 à 1958, puis à la Maison de France à Berlin, de 1958 à 1959, et au Musée de Grenoble de 1969 à 1975. Chacun de ses passages dans ces institutions est pour lui l'occasion de les placer au centre de la vie artistique, en consacrant des expositions aux pionniers de l'abstraction et du graphisme, tels que Max Bill 1969 et Roman Cieslewicz, et en faisant l'acquisition d'œuvres d'artistes de dimension internationale, tels que Sam Francis, Sol LeWitt ou Ellsworth Kelly. […] Lire la suiteDIALOGO DELLA MUSICA ANTICA E DELLA MODERNA V. GalileiÉcrit par Jean Claude FALQUE • 288 mots Dans la seconde partie, esthétique, il condamne la musique contrapuntique et s'exprime en faveur de la monodie et de la déclamation, propres à revêtir le texte d'accents expressifs ; un accompagnement instrumental souple doit renforcer le chant vocal et les passages significatifs de la poésie. En préconisant l'art de réciter en chantant recitar cantando et le style représentatif stile rappresentativo, qui se manifesteront d'abord dans des pastorales puis dans Dafne de Jacopo Peri 1598, le Dialogo porte en germe l'opéra et la musique de l'âge baroque. […] Lire la suiteGALEHAUTÉcrit par Jean-Pierre BORDIER • 294 mots Après une séparation très longue entre les deux amants, Galehaut leur ménage une rencontre secrète ; grâce à lui, leur amour devient réalité. C'est à cet épisode que Dante fait allusion dans un des passages les plus célèbres de La Divine Comédie Inferno, 5, celui de la rencontre de Francesca da Rimini Paolo et Francesca lisaient dans le Lancelot le passage de la rencontre d'amour entre Lancelot et Guenièvre, quand Paolo déposa un baiser tremblant sur les lèvres de Francesca Galeotto fu'l libro e chi lo scrisse », le livre et son auteur furent notre Galehaut ». […] Lire la suiteGRANET FRANÇOIS MARIUS 1775-1849Écrit par Jean-Pierre MOUILLESEAUX • 289 mots Son œuvre est surtout connue par le riche fonds de peintures et de dessins qu'il a légué au musée de sa ville natale. Baudelaire a critiqué ses vieilleries gothiques » ; nous sommes plus sensibles à l'évocation d'une lumière romaine tout idéale, proche déjà de Corot dans ses petits paysages. Dans les aquarelles de la fin de sa vie, le coloris est délicat, le dessin, suggéré, comme fondu dans les larges passages du pinceau. […] Lire la suite

conjonction et son double dans la glace