Dansce que nous, scientifiques d’aujourd’hui, ignorons, il y a deux volets : l’ignorance de nos connaissances futures, ce que nul encore ne sait ; et l’ignorance d’une grande part de nos connaissances passées, celles que la science a établies mais qui ont depuis été négligées ou oubliées, à tort ou à raison, selon les domaines et les époques. C’est que le
Pendantque l’alpiniste "Dod" parcourait en parapente le tour de la France en suivant à un mètre près ses frontières, s’ouvrait à Bordeaux le colloque "Savoir ignorer" proposant une réflexion sur une dialectique peu commune: la connaissance de l’ignorance.. Savoir ignorer ce n’est pas ignorer le savoir mais savoir ce que le savoir oublie ou ne
Lapremière règle cartésienne est de « ne jamais recevoir une chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ». Dans la science il n'y a pas de place pour l'évidence On sait qu'aujourd'hui les mathématiciens se méfient des évidences. Méfiance liée à l'apparition, dans la seconde moitié du XIX siècle, d'êtres mathématiques stupéfiants comme les
Véritableignorance ou stupidité consciencieuse. Des présidents d\'universités et collèges historiquement noirs ont été accueillis dans le bureau Ovale hier. (Photo AP)
Lediscernement critique kantien consiste, notamment, à distinguer entre le subjectif : le « tenir-pour-vrai » (Fürwahrhalten) et l’objectif : les conditions objectives du « savoir-vrai ».Appliqué à la croyance, dont les trois degrés sont pour lui l’opinion, la foi et la science, on observe que la première est une croyance qui se sait insuffisante tant subjectivement qu
Lavraie astrologie est naturelle et ne confond pas l'objet et le sujet, mais les différencie et les réunit . dans leur complémentarité. L' astrologue (le vrai ou la vraie astrologue) aide la personne à développer et actualiser ses potentialités, ses propres forces inconscientes et respecte sa différence, son unicité irréductible. La personne prend connaissance,
. Posts Archive recueil-sur-la-toile La vraie science est une ignorance qui se sait. More you might like jfgbd2 Votre temps est limité, donc, ne le gaspillez pas à vivre la vie de quelqu’un d’autre. Ne vous laissez pas piéger par les dogmes, ce qui reviendrait à vivre selon les résultats de la pensée des autres. Ne permettez pas au bruit des opinions des autres d’étouffer votre propre voix intérieure. Et, surtout, ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. D’une certaine façon, ils savent déjà ce que vous voulez vraiment devenir. Tout le reste est Jobs infirmatur21 - j'ai tendance à croire qu'il y a des voix, des sourires, des rires, des mouvements, des regards, qui nous bouleversent plus que d'autres. jfgbd J'adore parler de rien, c'est le seul domaine où j'ai de vagues compétences orendil “Avant j'avais peur d'être pas normalQuand j'vois les gens normaux j'suis fier d'être pas normal.”Orelsan jfgbd Mon Dieu, est-ce que les parents ont idée du fatras qu’il y a dans la tête de leurs enfants ? jfgbd Le problème de l'espèce humaine c'est le manque d'empathie, ou plutôt une empathie limitée à notre cercle le plus proche. “Les animaux ne sont pas comestibles”, Martin Page, Robert Laffont, 2017, p. 30 via lesmotsquejauraisaimeecrire jfgbd Mais si le but poursuivi était, non de rester vivant, mais de rester humain. George Orwell 1984 jfgbd On se réfugie dans le médiocre par désespoir du beau qu'on a rêvé. Gustave Flaubert, l'Éducation Sentimentale. via maldoror6 jfgbd La mémoire assassine le Treuer, Comme un frère jfgbd Pour être irremplaçable, il faut être différente.
Introduction Nous allons étudier dans le cadre de notre définition de la philosophie, les modèles de réflexion philosophique, nous nous concentrerons sur les modèles proposés par Platon, comme l’étonnement, Descartes, comme le doute et par Socrate, l’ironie et la dialectique permettant le passage de l’ignorance qui s’ignore à la l’ignorance qui se sait ignorante, nous avons ainsi l’illustration du passage du pseudo savoir au savoir. Les meilleurs professeurs de Philosophie disponibles4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !C'est partiLes modèles de la réflexion philosophique Nous entendons par réflexion, le retour de l’esprit sur lui-même, c’est le fait pour la pensée de revenir sur elle-même, dans ce cas de figure, nous avons à faire à une conscience réflexive, un degré supplémentaire à la conscience spontanée. La réflexion philosophique admet des modèles et des points de départ. Nous savons que le point de départ de la philosophie platonicienne est l’étonnement, il faut savoir s’étonner pour s’ouvrir aux choses. C’est le cas pour l’ensemble de ses dialogues, ses trente deux écrits, tous aporétiques, c’est-à -dire, n’ayant pas de conclusion, ils se terminent en fait par une question qui s’ouvre sur un nouveau dialogue. La philosophie devient un véritable questionnement. Il met en scène un certain nombre d'interlocuteurs en face de Socrate. Ainsi, une question apporte des éléments de réponse qui soulèvent à leur tour d'autres questions. Chaque affirmation d'un interlocuteur donne lieu grâce à l'interrogation socratique, à une autre interrogation. Socrate pose l'ironie comme point de départ philosophique; Il est l'incarnation de l'humilité philosophique au sens où il affirme, je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien». L'attitude des interlocuteurs qui croient savoir s'oppose à celle d'un Socrate qui avoue qu'il sait qu'il ne sait pas. Nous sommes ainsi confronté à un Socrate qui nous enseigne que l’ignorance s’ignore et qui par le biais de la dialectique, nous fait passer d’une ignorance qui s’ignore à un ignorance qui se sait. Nous pouvons citer comme autre modèle le doute cartésien qui est exposé dans les méditations. Nous savons que le doute est le point de départ de la réflexion philosophique qui nous amène au cogito ergo sum, il est à la base d'une longue réflexion et a pour caractéristiques d'être tant méthodique hyperbolique. Son ignorance est une ignorance qui se sait, qui se connait. Elle entre en contradiction avec l'ignorance qui s'ignore de ses interlocuteurs; Nous sommes ici en présence d'un pseudo savoir, d'un faux savoir. Ce cheminement socratique de la pensée est rendu possible grâce à la dialectique; nous entendons par dialectique, la confrontation de deux thèses opposées, une thèse et une antithèse. Ainsi que nous l'affirme Platon dans son dialogue intitulé Le Théétète. Socrate est comme sa mère qui était sage-femme, il accouche les esprits en les aidant à mettre au jour les contradictions qu'ils portent en eux-mêmes. Il fait accoucher les esprits de leur pseudo savoir. La méthode socratique la dialectique L'ironie L'ironie reflète l'aptitude de celui qui interroge en feignant l'ignorance afin de faire en sorte que l'interrogé se remette en question. Nous avons en premier lieu, La maïeutique qui se définit par l'art d'accoucher les esprits du vide dont ils sont pleins. Il s'agit de montrer le vide de celui qui croyait savoir. Il faut pour cela souligner les contradictions de celui qui croit savoir et qui ignore son ignorance. Socrate accouche les esprits comme sa mère, sage femme accouchait les corps. L'élenctique, terme scolastique qui signifie, réfutatio, réfutation. Il faut à ce niveau second, montrer les contradictions dans l'art cathartique, technique libératrice de la pseudo connaissance. L'anatreptique, cette dernière étape correspond au renversement opéré par le respect des trois étapes de la méthode, tout se ramène en fait à la maïeutique Découvrez comment trouver un philo cours. La valeur de la méthode La méthode socratique permet de passer du vrai au faux, nous sommes renvoyés à la nécessité de passer du sensible à l’intelligible qui était le souci premier de Platon ainsi que le suggère le mythe de la caverne ». Il s’agit pour l’homme de saisir l’idée en soi des choses, c’est-à -dire l’essence. Il nous faut sortir du monde empirique et celui des opinions pour un monde philosophique d’idées.
LA VERTU S' ENSEIGNE-T-ELLE ? Ménon " Pourrais-tu me dire, Socrate, si la vertu s’acquiert par l’enseignement ou par l’exercice, ou bien si elle ne résulte ni de l’enseignement ni de l’exercice mais est donnée à l’homme par la nature ? " Autrement dit, existe-t-il des maîtres de vertu ? Sinon la vertu est-elle un don naturel ? Il ne s’agit pas, comme le fait Ménon, de multiplier les exemples de conduites vertueuses. Comment, en effet, répondre à la question de départ si on ne sait pas en quoi consiste la vertu ? Socrate montrera que les prétendus maîtres dans l’art d’enseigner la vertu se contredisent. Si elle était véritablement science, elle s’enseignerait. Peut-on alors la considérer comme un " bien " ? Être homme de bien, incarné l’excellence est-ce un don naturel quelque chose d’inné ou bien est-ce l’effet d’une inspiration divine ? Problème rencontré est-il légitime d’examiner la qualité d’une chose dont on ne connaît pas l’essence la nature ? Les interlocuteurs cherchent, ici, à savoir quelle qualité doit avoir la vertu pour être transmissible. Réponse proposée elle doit avoir le statut de science. Or le simple fait d’attribuer, par avance, à la vertu la science comme qualité va entraver la bonne marche du dialogue. En présupposant qualité ce qui est proprement essence on compromet l’enquête. En ramenant l’essence au rang de qualité, le dialogue bloque, devient aporétique nous plonge dans l’embarras. Recourir à la méthode dite des hypothèses permet de progresser dans le domaine mathématique mais ne peut convenir à l’étude des valeurs morales. L’hypothèse, dans Le Ménon, ne s’enracine pas dans un terme supérieur qui lui servirait de fondement. D’où la nécessité d’établir un solide découpage dialectique, de bien connaître les articulations naturelles savoir découper le tout en ses éléments premiers. Connaître de façon discursive c’est aller logiquement des principes à l’examen des conséquences. On examinera attentivement l’extrait ci-dessous. Cf. Analyses et réflexions sur Platon, Ménon, Ellipses 1999. " La dialectique est l’art d’exposer des arguments et des preuves, l’art de raisonner extérieurement pour convaincre les autres, alors que la logique est l’art de bien diriger sa raison dans la recherche de la vérité, donc l’art de raisonner intérieurement Cependant branche de la philosophie, elle englobe l’art de raisonner tout entier, et la logique renferme alors la dialectique comme un moyen de communiquer aux autres la vérité qu’on a préalablement découvert par un examen conduit selon des règles ". ENSEIGNER-IGNORER-CONNAITRE. Dans le Ménon, le fondement du savoir est recherché. On distinguera plusieurs étapes ne pas savoir qu’on ne sait pas savoir qu’on ne sait pas désirer savoir savoir. Est ignorant celui qui est privé de savoir. Celui aussi qui ne désire pas savoir puisqu’il croit savoir. Il est cependant possible de rechercher ce qu’on ignore. Ménon " ce dont tu te souviens pas, c’est avec assurance que tu dois t’efforcer de le chercher et de te le remémorer ". Cf. théorie de la réminiscence. La connaissance apparaît ainsi comme le rappel d’un savoir jamais totalement effacé. Parallèlement le désir de savoir est une reconnaissance du vrai. Socrate nous en administre la preuve en interrogeant le jeune esclave de Ménon.ce dernier détient, en effet, à son insu un savoir. La communauté de raison désigne, ici, une participation à l’universel. La doxa est un savoir incertain elle peut être vraie, elle peut aussi être fausse. Ne pas confondre donc l’opinion fausse le prétendu savoir, l’ignorance qui s’ignore. l’opinion vraie une forme de savoir assez parcellaire, un intermédiaire entre la science et l’ignorance. L’opinion droite – orthè doxa – ne peut donner raison de ce qui est su. La vertu, en ce sens, peut être une opinion vraie. la science opinion vraie capable de se justifier rationnellement ayant pleinement conscience de ce qu’elle sait, elle peut en rendre raison. La maïeutique est une méthode d’éveil. L’interrogation pique au vif image de la raie-torpille. Ménon " Je suis tout engourdi, dans mon âme comme dans ma bouche, et je ne sais que te répondre ". Socrate " Ce n’est pas parce que je suis moi-même à l’aise que je mets les autres dans l’embarras, au contraire, c’est parce que je me trouve moi-même dans un extrême embarras que j’embarrasse aussi les autres ".
Podcasts Les Contrariantes PODCAST. Peggy Sastre et Lætitia Strauch-Bonart discutent de la place de la science. Puis elles évoquent avec le philosophe Pascal Bruckner la figure du mâle blanc. Les Contrariantes reçoivent Pascal Bruckner. © DR La science est-elle instrumentalisée dans le débat public ? C'est le sujet qui agite la conversation de nos Contrariantes pour ce second opus de leur podcast. Avec la pandémie de Covid-19, la science a pris une place de choix dans les médias et la décision politique. Mais le fonctionnement de la méthode scientifique est-il bien compris ? N'avons-nous pas tendance à diviniser la science et les scientifiques et à refuser de voir combien la recherche peut être une entreprise chaotique ? Le gouvernement aurait-il davantage inspiré la confiance en admettant ses errements dans sa gestion de la pandémie ? Les médias n'ont-ils pas tendance à faire du deux poids deux mesures en conspuant les pseudo-médecines et les théories du complot, tout en valorisant des théories tout aussi farfelues mais plus complaisantes avec le politiquement correct ? Autant de questions auxquelles Lætitia Strauch-Bonart et Peggy Sastre ne répondent surtout pas de manière définitive en se plaçant sous le patronage de Michel de Montaigne La vraie science est une ignorance qui se sait. »Dans la seconde partie, elles reçoivent l'écrivain Pascal Bruckner, qui publie un nouvel essai chez Grasset, Un coupable presque parfait. La construction du bouc émissaire blanc. Un ouvrage analysant comment, sous le couvert du progressisme, l'obscurantisme est en train de faire son grand retour sous nos latitudes, avec l'homme, si ce n'est le mâle blanc quittant son archétype de persécuteur pour prendre celui de persécuté et devenir le bouc émissaire » portant tous les péchés du monde. Un retournement paradoxal dévoyant trois nobles causes nées en Occident – le féminisme, l'antiracisme et l'anticolonialisme – et qui ne fleure pas très bon pour notre civilisation, même sans pandémie dans les les podcasts du Point sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer et Google Podcasts. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Les Contrariantes 2 – Une ignorance qui se sait & Pascal Bruckner 1 Commentaire Commenter Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.
mercredi 17 juillet 2019 0739 Écrit par Julie Cadilhac Par Julie Cadilhac - En 399 avant J-C, le philosophe Socrate est accusé par le tribunal d’Athènes d’inventer de nouveaux dieux, de troubler l’ordre de la cité et de corrompre la jeunesse. Lors de son procès, ce dernier, ne cherchant nullement à se défendre, invite plutôt les juges à réfléchir sur ce qu’est la justice et sur ce que nous sommes prêts à lui sacrifier. Son dernier enseignement sera le suivant la mort du corps ne doit pas être redoutée, la corruption de l’âme est bien davantage à craindre. Il acceptera donc son sort et boira la Ciguë en homme libre et fidèle à sa pensée. [bt_quote style="default" width="0"]Mettre à mort pour justifier votre façon de vivre.[/bt_quote] Olivier Saccomano a écrit une pièce intelligente. Initialement conçue pour jouer dans les lycées, sa structure usant de redondances, son écriture fluide et au vocabulaire accessible, rendent le propos philosophique très intelligible. La teneur du propos en fait en outre un travail pertinent pour tous les publics. Les trois songes » successifs font intervenir sur le plateau le philosophe en personne, le politicien Alcibiade, le religieux Euthyphron et un juge. Olivier Coulon-Jablonka a imaginé une mise en scène dotée d’un dispositif scénographique "léger" et adaptable aux divers lieux possibles des représentations. Ici, à l'Entrepôt à Avignon, quelques chaises forment un demi-cercle à l’intérieur duquel Jean-Marc Layer et Guillaume Riant s’échangent tour à tour le rôle de Socrate et sont simplement accompagnés de deux écrans sur lesquels s’affichent en contrepoint goguenard des clins d’oeil à notre contemporanéité. Les deux comédiens séduisent par leur complicité discrète et leur jeu pétillant dans cet exercice socratique passionnant. Doxa? Epistémé? Socrate n’a cessé de poser des questions pour prouver les limites de notre connaissance. Je ne sais qu’une chose c’est que je ne sais rien », explique-t-il avec une sage humilité. Il faut s'efforcer de rechercher toujours la vérité pour traquer la suffisance et l’ignorance. Lorsque le procès s’achève, le spectateur sourit jaune à l’ironie socratique qui fait écho à sa réalité. Comme pour les jurés du procès de cet illustre philosophe hellène, aujourd’hui, sur les questions essentielles, le gouvernement ne demande pas au peuple de répondre aux questions, dé débattre…mais de simplement voter et de s’exposer au risque de laisser tous ceux qui se laissent guider par la peur de la mort, cette obscure boussole, de faire de mauvais choix. A méditer, à voir et à conseiller à tous ceux qui aiment les pièces qui offrent jusqu'à satiété une nourriture spirituelle de qualité. Trois songes. Un procès de en scène Olivier Coulon-JablonkaInterprètes Jean-Marc Layer, Guillaume RiantScéno, Images Anne VaglioRegisseuse Marianne PelcerfCOMPAGNIE MOUKDEN THÉÂTRECOPRODUCTION THÉÂTRE DE SARTROUVILLE Dates et lieux des représentations - DU 5 AU 28 JUILLET 2019- RELÂCHES 9, 16, 23 JUILLET à 11h40 à l’ENTREPÔT 1 TER BOULEVARD CHAMPFLEURY, 84000 - AVIGNON - Festival Avignon Off 2019
la vraie science est une ignorance qui se sait